Le centre commercial Ardis, s'intégrant au projet AlgerMedina, ouvrira ses portes en octobre 2009. C'est ce qu'a annoncé, hier, Mohammed Abdelouahab Rahim, P-DG de la SPA Dahli, lors de son passage au forum du quotidien arabophone El-Biled. Cet hyper-centre commercial sera composé d'un hyper-marché de 16 200 m2, d'une galerie commerciale de 11 200 m2 ainsi que de bureaux et de locaux techniques sur 6 600 m2. Le grand parking sera d'une capacité de 2000 voitures et les espaces verts s'approprient respectivement 30 000 m2 et 6 000 m2. Le financement de cet hyper-centre commercial sera assuré à hauteur de 100% sur fonds propres soit 4 046,14 millions de dinars. Cette infrastructure est en mesure de générer 1000 emplois dont 300 par SPA Dahli et 700 par l'hyper-marché Ardis-carrefour sans compter ceux qui seront générés par les activités commerciales de la galerie marchande. M. Rahim a tenu à souligner que malgré l'échec du premier «magasin test» baptisé «Carrefour» qui a ouvert ses portes en 2006 à Ruisseau, Hussein Dey, à l'est d'Alger, «nous prenons toujours le risque, et nous avons tracé comme stratégie le développement de l'industrie agroalimentaire algérienne et la création de postes d'emploi». A travers notre première expérience, explique-t-il, nous avons traité trois millions de clients, un chiffre qui nous a permis de cerner les besoins de l'Algérien en matière de produits alimentaires. Cette expérience a dévoilé que l'Algérien s'oriente vers les produits alimentaires importés. De ce fait, «nous comptons à la fois satisfaire notre clientèle en matière de produits alimentaires importés et booster notre industrie alimentaire», a-t-il indiqué, ajoutant qu‘il faut donner les moyens aux entreprises algériennes activant dans le domaine de l'industrie alimentaire pour aller de l'avant et se mettre aux normes internationales. A la question sur les raisons qui ont joué en défaveur de Carrefour en Algérie, l'invité d'El Biled a répondu que ceci est en raison de la difficulté de trouver des assiettes foncières C'est également du fait que l'Algérien n'exige que des produits importés. M. Rahim a souligné qu'en l'absence de concurrence de supermarchés ou d'hypermarchés, les produits alimentaires sont vendus à des prix souvent prohibitifs et attirent une clientèle aisée grâce aux produits importés, en partie via les circuits clandestins.