Il faut constater qu'aucune voix ne s'est élevée et ne s'élève, à présent, dans la communauté internationale pour dénoncer ses crimes perpétrés par le régime sioniste. Le terrorisme sioniste est une réalité quotidienne. Nous avons là une question qui pourrait intéresser ce nouveau merle d'Obama qui préconise de faire «rendre les comptes à ceux qui ont commis des exactions». Le pourrait-il ou le voudrait-il face à une entité qui dénie l'existence même de ses victimes. Si l'histoire est un témoin à charge incontestable, et que certaines mémoires n'ont subi aucun impact subliminal, le régime sioniste a donc – et partiellement réussi pendant un certain temps – à occulter les circonstances de son installation. Un retour du refoulé qui s'est manifestée et se manifeste encore par une haine de ce régime pour les victimes de sa politique. Cette haine suinte dans chacune de ses actions à l'encontre des Palestiniens. C'est pourquoi nous voyons un «personnage» qui s'appelle le «Sionisme» s'octroyer un statut de «victime éternelle» et le brandir, à tout coin de rue, comme un bouclier contre toutes les critiques de sa politique. Le récent dîner de Cons organisé par le CRIF en est le meilleur témoin : toujours cette litanie de la victimologie face à un second mur de lamentation créé au Bois de Boulogne. Ce régime barbare sait que c'est sur ce statut que repose la réussite de son projet sioniste fasciste, raciste, de vider la Palestine des Palestiniens, et c'est ce statut qu'il tente coûte que coûte d'imposer au monde entier, avec la bénédiction de beaucoup d'Etats corrompus par la bouillabaisse sioniste. Or, le hiatus entre le personnage rêvé d'un gentil «Etat démocratique» qui défend sa survie – donc l'image idéale qu'il veut donner de lui-même – et la réalité sinistre des conséquences visibles de son action sur le terrain, lui saute chaque jour à la figure. Et l'on revient à l'histoire de l'arroseur arrosé. D'où l'exécration qu'il éprouve pour ces sous-hommes de Palestiniens dont l'existence même est, à ses yeux, une pollution qui dégrade la belle image d'un régime sioniste faisant prospérer le désert. La haine est partout tellement omniprésente qu'elle en devient concrète, palpable et culmine avec le déni de l'existence même de la population palestinienne. (Suivra)