Le candidat du Front national algérien (FNA) à l'élection présidentielle, Moussa Touati, a choisi la ville d'El-Tarf pour animer son premier meeting populaire. A cette occasion, il a appelé à une «exMoussa Touati à El-Tarf : «Changement au sein de la société par la voie démocratique» Le candidat du Front national algérien (FNA) à l'élection présidentielle, Moussa Touati, a choisi la ville d'El-Tarf pour animer son premier meeting populaire. A cette occasion, il a appelé à une «exploitation rationnelle des richesses nationales, ouvrant la voie à plus d'équité et de justice». Il a également prôné un changement au sein de la société par la voie démocratique, estimant que «pour arriver à cette fin, il faut aller voter massivement le jour du scrutin, ne pas aller voter, boycotter l'élection, a-t-il dit, c'est laisser la voie libre aux diversions et aux aventures incertaines que le pays a déjà subies». Abordant le volet économique, M. Moussa Touati a soutenu que «la nation ne peut éternellement compter sur les hydrocarbures aussi, il est temps d'instaurer de nouvelles règles permettant au bout du compte, d'exploiter les ressources nationales et les richesses disponibles, au profit de tous». Dressant son programme électoral le premier responsable du FNA tel a indiqué qu'il s'articule autour de «7 points essentiels qui mèneront vers le changement, la construction d'un Etat fort avec la participation de tous, un retour au peuple à chaque fois que la situation l'exige, y compris au sujet de la gestion des ressources». M. Touati s'est prononcé pour l'instauration d'un système parlementaire, la «réhabilitation des institutions élues et la mise en place d'un système économique fiable basé sur la justice sociale avec une répartition équitable de la richesse nationale. Le programme électoral du leader du FNA met l'accent sur le développement des secteurs stratégiques tels que la santé, l'enseignement supérieur, l'habitat, l'agriculture et l'hydraulique. La question de l'émigration clandestine à également été abordée par le leader du FNA qui est, a-t-il estimé, le fruit «du système de gestion du pays, obstruant les horizons et accentuant l'absence de déboucher pour les jeunes».