, La wilaya de Mila vibrera pendant six jours, du 13 au 18 décembre, au rythme de la spiritualité avec, notamment, le quatrième Festival national de la tariqa Aïssaouia. Cette quatrième édition sera organisée sous le thème La philosophie de l'invocation et son influence dans les milieux des zaouias. A cet effet, plus de 14 troupes venant de toutes les régions du pays prendront part à cette festivité devenue coutumière, surtout avec la réussite des échéances précédentes. Ce qui a également encouragé les participants est cette démarche progressive suivie par les organisateurs afin de faire connaître au large public les fondements scientifiques et théologiquede cette voie spirituelle. En d'autres termes, «le but est de démystifier le terme Aïssaoua», dira Mohamed Oufek, l'un des membres du commissariat du festival, lors d'une conférence de presse organisée àla veille du lancement de ce festival, à la maison de la culture. Pour leur part, MM. Ali Tayebi et Amar Aziez, respectivement commissaire etmembre du festival, ont mis l'accent sur l'organisation et les mesures prises afin d'assurer le succès de cette festivité. Pour ce qui est des précédentes éditions, disons qu'elles ont porté d'unepart, «sur les traces du passé», en l'occurrence, le parcours des soufis qui ont intégré cette tariqa en Algérie, et ce, en passant par Sakia El-Hamra, Tlemcen, Médéa, vers 1788, avant de s'étendre à travers les autres régions du pays. D'autre part, sur les sciences enseignées dans les zaouia, il y a le Coran, le hadith etd'autres sciences spirituelles. Pour ce qui est de cette édition consacrée aux différents types d'invocations, elle verra également la participation de chercheurs universitaires qui organiseront des conférences sur le thème, ainsi que l'organisation d'une exposition assez étoffée sur tout ce quiconcerne les Aïssaoua. Les soirées seront consacrées aux chants et aux danses mystiques dédiées à l'amour du Prophète (QSSSL) et des saints (Aawliya essalihine). Pour rappel, enfin, cette tariqa porte le nom de son fondateur cheïkh El-Hadi Benaïssa, dit cheïkh El-Kamel.