Ils ont osé brûler notre emblème national. Ils ont osé insulter nos martyrs. Ces lâches, ces traîtres ont tout osé sauf d'être à la hauteur d'un match de foot. Leur fort ce sont leurs langues. Leur vaillance ne se révèle qu'à la télévision. Les agneaux d'hier sont devenus des loups d'aujourd'hui. Ces mêmes traîtres de la cause arabe en générale et de la cause palestinienne en particulier ont trouvé, à l'occasion du match contre l'Algérie, une opportunité, un exutoire à leur haine enfouie depuis des décennies. Remontons le temps, remontons les archives et laissons l'histoire parler. 1967 et 1973 restent deux dates témoins. Deux dates où beaucoup d'Algériens se sont sacrifiés pour que vivent ces Egyptiens et la nation arabe dans la dignité. Nos valeureux soldats ont affronté l'ennemi sioniste au moment où ces mêmes Egyptiens se faufilaient dans les jupes de leurs mamans. Est-ce là la nation qui mérite d'être le leader de la nation arabe ? Que non ! Qui a trahi et instrumentalisé la cause palestinienne rien que pour échapper à la vindicte sioniste ? La haine rageuse exprimée à l'encontre des Algériens est révélatrice sur bien des points. Ce sont toujours les bidons vides qui font beaucoup de bruit, dit-on. L'adage se confirme indubitablement lors de cette campagne anti-algérienne. Et, pourtant, le début de l'année 2009 a été sanglant à Ghaza. Le monde s'est indigné, s'est révolté contre les crimes de guerre sionistes. Seuls les Egyptiens, commis du régime sioniste, se sont tus. Les aides humanitaires qui ont inondé la frontière ghazaouie ont été séquestrées dans un terrain de foot à Al-Arich où elles ont été brûlées au lieu d'être distribuées aux nécessiteux palestiniens. Que dire de cette pseudo nation qui ne maîtrise pas sa décision. Qui alimente en énergie le régime sioniste (40% du gaz égyptien gagne les pipes sionistes) pour lui permettre d'assassiner des innocents. Que dire de cette «nation» qui préfère voir des enfants mourir de faim plutôt que de désobéir au régime sioniste. Ces derniers jours «La Vache qui rit» a gonflé ses poumons. Poussée par son maître sioniste, elle est montée sur son trône pour déclarer une guerre annoncée. Ses médias ont délié leurs langues empoisonnées rien que pour compenser leurs frustrations après leur longue et lâche hibernation de janvier dernier, et ce, au moment où les enfants palestiniens se faisaient massacrer à coups de bombes sionistes. Voilà que maintenant les reggalas se rebiffent. Certains ont pleurniché devant les téléspectateurs de la chaine Al-Hayat qui mérite plutôt le nom D'al-Mamat. D'autres ont signé de faux témoignages avec la bénédiction de leurs responsables et de leurs médias. Enfin, tout le monde s'y est mis pour croquer de l'Algérien. Malheureusement l'os était dur : sur le terrain, dans les coulisses, sur les ondes. Tout le monde rit, sourit, écœuré par cette comédie sous titrée : «Les commis du sionisme» au pays de «La Vache qui rit». (Redif)