Le consortium réalisera les premières centrales nucléaires de la partie arabe du Golfe aux termes de ce contrat, l'un des plus importants jamais octroyés dans le secteur énergétique au Moyen-Orient, et l'un des plus gros contrats internationaux pour la construction d'installations nucléaires. «Nous l'avons emporté», a indiqué une source industrielle. «Nous ne sommes pas sûrs du montant exact, mais je pense qu'il tourne autour de 40 milliards de dollars». Le consortium coréen comprend Korea Electric Power (KEPCO), Hyundai Engineering and Construction, Samsung C&T et Doosan Heavy Industries. Le président sud-coréen, Lee Myung-bak, devrait signer le contrat dans la journée avec son homologue des EAU, le cheikh Khalifa bin Zayed al Nahayan, a-t-on ajouté de source industrielle. Le groupe sud-coréen a décroché le contrat aux dépens d'un consortium français, et d'un autre groupe de firmes des Etats-Unis et du Japon. Le consortium français, emmené par EDF et GDF Suez, comprenait Areva et Total. Il était initialement donné favori, avant de perdre du terrain face aux Coréens. Les programmes nucléaires qui émergent au Moyen-Orient, notamment en Arabie saoudite et en Egypte, font craindre une course aux armements régionale. Les EAU se sont toutefois engagés à importer le combustible nécessaire aux réacteurs plutôt que de chercher à enrichir de l'uranium à cette fin. L'uranium très enrichi peut servir à la fabrication de bombes nucléaires. Les travaux consacrés à une première centrale nucléaire devraient débuter en 2012. A. B. Lire sur Internet