Une décision qui ne devait pas intervenir avant le premier trimestre 2010. En effet, un consortium de sociétés sud-coréennes et américaines conduit par la compagnie publique Korea Electric Power Corp, a décroché, hier, un contrat nucléaire de 75 milliards de dirhams (20,4 milliards de dollars aux Emirats arabes unis pour construire des centrales nucléaires aux Emirats arabes unis. De ce fait, les Emirats arabes unis deviendront le premier pays arabe du Golfe à produire de l'électricité à partir d'énergie nucléaire. Le contrat a été signé en présence du président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa Al-Nahyane, et de son homologue sud-coréen, Lee Myung-bak, en visite à Abou Dhabi. Le consortium retenu comprend KEPCO, des sociétés sud-coréennes dont Samsung, Hyundai, Doosan Heavy Industries, mais aussi le groupe américain Westinghouse et le japonais Toshiba, auquel on a assigné la mission de la conception, de la construction et de l'assistance au fonctionnement de quatre centrales nucléaires civiles, de 1 400 mégawatts chacune, selon un communiqué de l'Agence émiratie de l'énergie nucléaire, Emirates Nuclear Energy Corporation (ENEC), cité par Wam. Les travaux de construction seront entamés en 2012 et le premier réacteur sera opérationnel en 2017. Le consortium sud-coréen était en compétition avec un consortium français emmené par EDF, GDF, Areva et Total, et une alliance américano-japonaise formée de General Electric et Hitachi. En dépit du choix porté sur le groupe coréen, les entreprises regroupées dans l'offre française restent convaincues de la qualité de cette offre et de l'avance de l'EPR en matière de sécurité. L'appel d'offres portait sur la construction de deux à six réacteurs nucléaires de troisième génération dans le plus riche des sept membres de la fédération des Emirats.