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Un lieu de débauche devant l'école Babouche
Skikda
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 01 - 2010

L'ancienne caserne désaffectée, située juste en face de l'école, autrefois occupée, mais démolie pour les besoins de la cause (un tracé de route pour désengorger un trafic urbain de plus en plus dense) est devenue par la force des choses non seulement des toilettes publiques (une odeur pestilentielle s'en dégage fortement) mais aussi le lieu de rendez-vous incontournable pour de véritables loques humaines qui s'adonnent en toute impunité aux beuveries et autres consommations de drogue et de psychotropes. Il faut dire aussi que les habitations démantelées et le relief boisé représentent un refuge idéal pour de telles pratiques.
Quel spectacle affligeant aussi que de voir des femmes de petite vertu et des jeunes filles enjamber sans aucune pudeur des arbustes et les murettes pour sortir des bois sous le regard effaré des parents et de leur progéniture. Ce ballet incessant de jour comme de nuit, de jeunes et de moins jeunes se rendant dans cet endroit si controversé, leur cortège de «victuailles» à la main, a eu le don d'irriter plus d'une fois le directeur de l'établissement et l'association des parents d'élèves.
Des plaintes ont été déposées dans ce sens. Ces derniers, s'ils comprennent la détresse de ces gens (chômage, malvie) refusent par contre que leurs enfants soient ad vitam aeternam sous la menace permanente d'une bande d'ivrognes et de drogués.
Car en effet, il y a péril en la demeure : des boîtes de bière et de tessons de bouteilles, résultat sans doute des innombrables rixes entre bandes rivales jonchent quotidiennement la porte d'entrée de l'école. Des taches de vomissure et de défécation (une manière sans doute pour ces gens de marquer leur territoire) sont de plus en plus fréquentes.
Quand le vice rend hommage à la vertu ! Il nous a même été raconté que de jeunes écoliers imprudents mais surtout inconscients sont allés jusqu'à boire des fonds de bouteille. Un autre gros problème qui fait passer des nuits blanches aux parents d'élèves est la présence d'un câble de haute tension juste au-dessus de l'entrée principale, attaché si ce n'est «rafistolé» d'une façon très aléatoire à une gouttière datant de l'ère coloniale, elle-même à cheval sur des murs de façade lézardés et décrépits, littéralement dévorés par la moisissure.
On n'ose même pas imaginer un seul instant les dégâts irréversibles sur les personnes que causerait la chute de ce couperet électrique si la gouttière venait par malheur, par l'action combinée de la pluie et du vent, à céder.
La présidente de l'association des parents d'élèves, interpellés à ce sujet, nous a déclaré que le directeur d'EPIC (ex-Sonelgaz) est venu en personne, il y a quelque temps, constater la dangerosité de la situation. Il avait promis, alors que tout allait être mis en œuvre pour y remédier. Depuis, c'est le silence radio.
Les parents d'élèves en appellent d'une manière très solennelle aux autorités locales et en premier lieu au wali afin d'œuvrer pour mettre fin à cette situation chaotique et inacceptable et avant que ne survienne l'irréparable. On dit souvent que tout secret est aliénation. Il faut donc l'exhiber pour mieux le réprimer. Connaître pour tenir, révéler pour détruire.
Les parents demandent l'octroi d'une enveloppe budgétaire pour des travaux de réhabilitation de l'établissement comme on l'a fait pour les autres écoles, l'édification d'un mur de séparation (encore un me direz-vous mais celui-là, c'est pour une noble cause) comme première mesure ; afin d'interdire l'accès à l'ancienne caserne, objet de la tourmente ; des descentes de police inopinées afin, comme on le dit dans le jargon populaire, de nettoyer la place.
Ces descentes, si elles devaient avoir lieu, se feraient entre deux cours. Car une course poursuite dans des escaliers interminables pendant l'entrée ou la sortie des classes entraînerait inévitablement le piétinement des parents et de leurs adorables bouts de chou, car alors, comme le disait à juste titre un chanteur bien de chez nous mais qui a depuis tourné casaque, «malheur à celui qui blesse un enfant».


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