De toutes les équipes qui ont joué jusque-là, la plus faible est incontestablement celle de l'Algérie. Ce qui fait mal encore, c'est cette tendance des joueurs et de l'entraîneur à avancer comme alibi de cette déroute, le fort taux d'humidité et la chaleur. Mais alors comment expliquent-ils la fraîcheur physique des Egyptiens contre le Nigeria qu'ils ont battu sur le score sans appel de 3 à 1. A aucun moment, les Egyptiens n'ont souffert de ces deux facteurs auxquels s'accrochent les Fennecs pour expliquer cette débâcle devant le Malawi. En fait, la vérité est ailleurs. Les Algériens ne sont pas dupes pour gober ce genre de sornettes et avaler de telles couleuvres. Rien n'explique cette déroute sauf si Saâdane s'entête à nous prendre pour des novices en matière de football. «Ceux qui nous critiquent sont des traîtres», ressasse-t-il avant le début de la compétition. Et bien, nous le faisons et autant de fois qu'il passe à côté de la plaque. Toutes les équipes, ou du moins qu'on a vues jusqu'à présent, ont montré un niveau de très loin supérieur au nôtre et Saâdane veut qu'on passe sous silence le piètre niveau de son équipe. Et bien, il se trompe même s'il se trouve qu'il a qualifié les Fennecs au Mondial. On est en droit de s'inquiéter et même de tirer la sonnette d'alarme à quelques mois du Mondial. Une préparation inadéquate sans aucun match amical au compteur, des joueurs titularisés alors qu'ils n'ont rien montré en équipe nationale et pour boucler la boucle, ils imposent à l'entraîneur de passer le réveillon chez-eux. Avouez, chers lecteurs que c'est du pur bricolage et la cuisante défaite suffit largement comme preuve de ce que j'avance. A trop critiquer Saâdane, on risque d'être traité de traître alors on se tait et on ne fait désormais que constater les dégâts. Face au Mali et à l'Angola, il risque d'y en avoir et même beaucoup.