Les rapporteurs de la commission de l'ONU sur les massacres et autres violences perpétrés fin septembre à Conakry réclament la saisine de la Cour pénale internationale. Pourquoi ce qui est valable à l'encontre du gouvernement guinéen ne l'est-il plus quand il s'agit du régime sioniste ? Le 19 décembre dernier, la commission de l'ONU sur les massacres et autres violences perpétrés fin septembre à Conakry, capitale de la Guinée, remettait son rapport au Conseil de sécurité. Le rapport dresse un bilan d'au moins «156 morts ou disparus» et d'«au-moins 109 femmes victimes de viols et violences sexuelles» et mentionne «des centaines d'autres cas de tortures, de traitements cruels et dégradants». Les rapporteurs réclament la saisine de la Cour pénale internationale. Selon le Monde du 21 décembre, «la commission a été mandatée sur ordre du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, directement saisi par le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui a mobilisé l'Union européenne, les Etats-Unis et nombre de pays d'Afrique sur cette affaire». Oui, monsieur le Toubib verse dans le social maintenant. Revoilà son instinct professionnel qui refait surface. La tribune semble convenable pour étaler son talent de merle de malheur et peut-être compenser sa lâcheté vis-à-vis du massacre des enfants palestiniens. Voilà également que M.Ban Ki moon sort de sa léthargie pour dresser ses oreilles au secours de ses «alliés». Pourtant, à Ghaza, d'autres enfants souffrent de la faim, de maladie, et d'autres maux que «l'humanisme» de cette instance onusienne pourrait également sauver du blocus infernal imposé par les hordes sionistes et renforcé par leurs précieux voisins égyptiens. Pour ce qui est de Ghaza, monsieur le Toubib n'avait entrepris aucune démarche humanitaire comme le lui dictait le serment d'Hippocrate, ce qui nous amènerait à dire haut et fort qu'il avait prêté un serment d'hypocrite puisqu'il s'est complu dans un mutisme lâche, exception faite de ses accusations à la Clinton contre le Hamas. Oui, trois semaines de bombardement de l'armée sioniste ne l'ont pas réveillé de son hibernation. Près de 1 400 morts palestiniens, plus de 5 000 blessés, l'utilisation d'obus au phosphore blanc, les destructions massives (600 000 tonnes de décombres) d'habitations, d'écoles, d'hôpitaux, de terres agricoles, d'entreprises, de canalisations, tout cela contre une population déjà fragilisée par près de trois ans d'un blocus illégal et impitoyable, n'ont pas réussi à venir à bout du système rhino-céphalo-limbique du Toubib. (Suivra)