M. Djamel Foughali a rappelé dans ce contexte, que l'opération de restauration s'effectue en trois phases distinctes. La première consiste à diagnostiquer l'état des immeubles, avec proposition de mesures de protection d'urgence, la seconde concerne l'élaboration d'une étude typologique et historique, opération en cours, et la troisième a trait à la finalisation du plan d'intervention, a-t-il expliqué. L'exécution de ces phases est confiée à un bureau d'étude ou un architecte compétent, a encore noté ce responsable, soulignant que plusieurs rencontres de consultation ont été initiées par la direction de la culture, réunissant des responsables d'organisations professionnelles et des représentants d'associations. Une enveloppe financière de l'ordre de 90 millions de DA, dont la gestion est déléguée à la direction de l'urbanisme et de la construction (DUC), avait été réservée aux travaux de réhabilitation des habitations de la première tranche de la rue Mellah-Slimane, symbole du vieux bâti constantinois. Cette phase est «achevée à plus de 80 %», a précisé, de son côté, le DUC, M. Abdelaziz Aneb. Sur les quelque 14 300 anciennes bâtisses de la vieille ville, plus de 1 000 habitations ont été diagnostiquées pour être réhabilitées, a-t-on précisé à la cellule de sauvegarde du patrimoine de la commune de Constantine.