Quelque 7 414 jeunes ont été placés dans des postes d'emploi à Tizi-Ouzou depuis la mise en place, en juin 2008, du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), a-t-on appris du directeur de l'Agence de l'emploi de la wilaya. «Sur 20 789 demandes d'emploi réceptionnées à notre niveau, nous avons pu en satisfaire près du tiers», a précisé Houssou Abdelkrim. Selon ce responsable, la plus grande part de ces placements est revenue aux universitaires (3 376), suivis des diplômés de la formation professionnelle et jeunes de niveau secondaire (2 069) et enfin les sans-niveau d'instruction et les non qualifiés professionnels avec 1 969 placements, a-t-il souligné. «Le DAIP a pour objectif de promouvoir le travail salarié, en sus de l'absorption du chômage chez les jeunes», a ajouté M Houssou, estimant «nécessaire de placer le plus grand nombre de demandeurs d'emploi possible dans le secteur économique national, eu égard au niveau limité de l'offre de l'administration publique», a-t-il soutenu. Le «très faible départ pris par ce dispositif à son lancement» s'explique, selon lui, par plusieurs facteurs, dont le déficit en informations chez les employeurs potentiels concernant cette nouvelle formule d'emploi, outre la faiblesse des investissements productifs nationaux et étrangers à l'échelle locale. Parallèlement, l'Agence de l'emploi de Tizi-Ouzou a réussi à placer 4 194 autres jeunes au titre de l'ancienne formule de l'emploi, dite «classique», a rappelé la même source. Une moyenne de 11 000 jeunes diplômés des secteurs de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle arrivent chaque année sur le marché de l'emploi à Tizi-Ouzou, a-t-on signalé de même source.