Le contrat de formation et insertion (CFI), l'une des trois catégories composant le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle et destiné aux demandeurs d'emploi sans formation ni qualification, semble avoir changé de stratégie au sein des collectivités locales du sud de la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Dans cette optique, dès la mi-juin écoulé, les APC ont été destinataires, a-t-on appris de source fiable, de la correspondance N°638, émanant de la direction de l'Emploi de la wilaya et invitant les maires «à mettre en application la nouvelle formule d'insertion, qui vise à traiter efficacement le chômage et à promouvoir l'emploi». «Dans cette approche plus que jamais rigoureuse, dira M. Brahimi, directeur de l'Emploi de cette wilaya, 4.448 postes ont été octroyés au profit des jeunes issus des 52 communes, dont 180 pour la seule ville de Telagh et 96 pour celle de Mérine», dira-t-il comme en écho à notre dernier article faisant état de la cabale fomentée dans le sud contre son collaborateur de Telagh, M. Oujdi en l'occurrence. «Contrairement à la dernière formule d'activités, où les demandeurs d'emplois insérés exécutaient des travaux dérisoires voire guère motivants, poursuit ce responsable, le contrat de formation insertion (CFI) se caractérise par une nouvelle approche basée sur le placement, auprès des collectivités locales, des demandeurs d'emploi qui ne disposent d'aucune qualification, afin d'exécuter des travaux divers (forestiers, aménagement, entretien et maintenance hydraulique).» Ceci, sous le contrôle ponctuel d'un agent d'administration locale, et ce, pendant une durée de six mois, autrement dit celle du contrat. Selon la même source, «l'employé inséré ainsi bénéficiera d'une rémunération consistante et même d'une formation qualifiante.» Toutefois, nous apprenons que le lancement de cette nouvelle méthode, prévu pour aujourd'hui, ne concerne en fait que les nouveaux demandeurs d'emploi n'ayant jamais été recrutés auparavant. «A titre d'information, il y a lieu de rappeler, conclut M. Brahimi, que le DAIP touche trois catégories de demandeurs d'emploi. Il s'agit en premier lieu, des diplômés universitaires, ensuite des jeunes ayant le niveau secondaire ou les diplômés des centres de formation (CFP) et enfin la catégorie des jeunes sans qualification.»