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La problématique de la bonne gouvernance et l'efficacité des institutions en Afrique (II)
Finances
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 02 - 2010

Cette donnée stratégique ayant un impact sur les balances de paiement de bon nombre de pays d'Afrique impliquant d'analyser sérieusement le duo de la stratégie américano-chinoise face à la dépréciation du dollar et de se poser cette question : stratégie convergente ou divergente américano- chinoise car l'apparence ne doit pas faire illusion. La résistance relative, malgré le dérapage actuel du dollar face à l'euro est liée à la liquidation par les investisseurs américains de leurs positions sur les marchés financiers internationaux et à la politique monétaire chinoise. Concernant justement les bons de trésor représentant environ 45 % de la dette totale externe des Etats-Unis, ils sont concentrés surtout au niveau de la banque centrale de Chine. Au mois de juin 2009, sur 2000 milliards de dollars de réserves de change chinois dont une grande partie grande libellée en dollars la Chine détient 712 milliards de dollars de bons du Trésor (selon les statistiques américaines). Malgré certaines déclarations contre l'hégémonie du dollar, la Chine continue à être un gros acheteur de bons du Trésor. Ainsi, la crise a rendu de facto l'économie américaine encore plus dépendante de la Chine, des Etats -Unis et la Chine plus dépendante des USA car toute contraction de la demande affecte les exportations chinoises. Mais est ce que cette situation pourra continuer à l'avenir ? Tout dépendra de l'attitude de la Chine, premier créancier des Etats-Unis et tout le problème est le suivant: les chinois continueront-ils à acheter des bons du Trésor des Etats-Unis où s'orientera t- ils vers les émissions des droits de tirages spéciaux émis recèlement par le FMI ?
L'impact de la crise mondiale l'Afrique sur l'Afrique
L'Afrique a une population de 944 million en 2007, ayant doublé depuis 1980, pratiquement quintuplé depuis 1950 et s'orientant vers un milliard et demi (1,5) horizon 2020, les projections récentes de la banque mondiale estiment une croissance économique de l'ordre de 4,1%. De manière globale, le produit intérieur brut (PIB) réel des pays exportateurs de pétroles (Angola, Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, Nigeria et Tchad) connaîtra une croissance de 5,5% tandis que celui des autres pays sera à 3,3%. Ces chiffres sont en augmentation par rapport aux projections de 2009 qui annonçait une variation du PIB de l'ordre de 1,1% seulement. Le rapport souligne que dans l'ensemble, les efforts effectués au cours de ces dernières années en faveur de l'assainissement des cadres macroéconomiques, permettent à l'Afrique de mieux résister à la crise actuelle . Certains pays ont même été en mesure de mettre en œuvre des politiques monétaires et budgétaires contra-cycliques, pour atténuer l'impact du choc, tout en préservant la viabilité de la dette. Mais il ne faut jamais oublier qu'il n'y a pas une Afrique mais des Afriques. La crise affectera au cas par cas. Les pays de l'Afrique australe et du Maghreb, sont économiquement plus prospères que l'Afrique centrale et l'Afrique de l'Ouest.
Des pays ayant des réserves de change importantes notamment les économies pétrolières africaines (Afrique du Nord et Afrique noire) ou des pays grands exportateurs de matières premières seront moins affectés que les pays les plus pauvres ou vivant uniquement du tourisme. Ces derniers risquant de connaître une récession. Selon les rapports de l'OUA de 2006/2007, sur 141 pays en voie de développement 95 soit les 2/3 sont tributaires à plus de 50% de leurs exportations des matières premières agricoles et minérales dont 80% pour l'Afrique subsaharienne.
Certes, du fait de son sous développement, l'Afrique reste moins affectée par la crise financière mondiale, le système financier africain étant généralement autonome et indépendant de ses relations avec les économies occidentales et ne dispose pas encore d'un système boursier encore performant. Une autre raison pour lesquelles les turbulences économiques mondiales ont eu des effets moins graves en Afrique, est que le contrôle des mouvements de capitaux, ont poussé les banques du continent à favoriser la gestion des dépôts locaux et à faire des investissements relativement peu risqués.
Leur exposition aux «subprimes» et autres instruments financiers douteux qui ont provoqué la chute de banques américaines et européennes est donc minimale. Toutefois, des conséquences à plus long terme sont attendues car la situation de l'Afrique est des plus inquiétantes, car même si elle ne subit pas une conséquence directe de la crise financière, l'impact se fait ressentir par d'autres biais.
La sphère informelle limite l'efficacité
des institutions en Afrique
L'importance de la sphère informelle qui a un impact sur le fonctionnement des institutions et on peut émettre l'hypothèse que lorsque l'Etat agit par des mesures administratives autoritaires étant en retard par rapport à la société, cette dernière enfante des règles qui lui permettent de fonctionner.
(A suivre)


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