? Certains syndicats du secteur de l'Education ont décidé de geler leur action de protestation annoncée incessamment, mais d'autres refusent de croire à l'annonce faite par le ministère de l'Education nationale concernant les augmentations des salaires pour les enseignants. Le Cnapest et l'Unpef, les deux syndicats représentant le secteur de l'Education ont décidé de poursuivre leur grève d'une semaine reconductible qui commence à partir d'aujourd'hui. La grève à laquelle ont appelé les deux syndicats de l'éducation à savoir le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement technique et secondaire (Cnapest) et l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef) commence à partir d'aujourd'hui tant qu'ils n'ont pas eu des réponses officielles sur les deux dossiers inscrits dans la plateforme de revendications à savoir la médecine du travail, et celui des œuvres sociales. Les bureaux nationaux des deux syndicats (Cnapest, Unpef) sollicitent le président de la République qui devrait intervenir pour trancher, définitivement, le dossier des enseignants. S'exprimant dans une conférence de presse animée hier au siège de l'Unpef à Alger, les initiateurs de la grève se sont indignés de la campagne de manipulation et de publicité lancée par le ministère de l'Education nationale pour induire en erreur l'opinion publique, en affirmant qu'il y a des zones d'ombres qui entourent ces augmentations. En qualifiant ces augmentations de «flou», le porte -parole du Cnapest Nouar Larbi a souligné que la prime de rendement est établie sur la base de 40%, est incluse dans la somme donnée par la tutelle, avant d'ajouter que cette prime est accordée tous les six mois, ce qui veut dire qu'aucune aucune augmentation des salaires n'a été faite. Quant au porte-parole de l'Unpef, Sadek Djiri, il s'est interrogé sur le sort des nouvelles primes discutées au sein de la commission mixte (ministère-syndicat) ainsi que celle proposée pour rétablir les adjoints de l'éducation dans leurs droits.