Pour pouvoir circuler et atteindre le lieu escompté tel que le lotissement phase deux, le lycée Chafaï, la cité Tahrir, le technicum, le bazar commercial Fodil, la cité la forêt, le château d'eau, la cité Aïn Bouarrou, l'unité de la BMPJ, un véritable marathon s'impose car il n'existe qu'une seule voie d'accès disponible et praticable, celle du Souk El- Djemaâ (le mot est juste). Un véritable embouteillage vous prend à la gorge alors que sous d'autres cieux existent de grands boulevards au centre-ville et qui sont interdits à la circulation automobile. Ces espaces sont squattés par des commerçants sans scrupules qui se permettent de garer leurs voitures ou d'exposer leurs marchandises sur les trottoirs obligeant les citoyens à emprunter la chaussée et s'exposent de la sorte à de multitudes dangers. Aussi, il y a lieu de signaler qu'il y a suffit d'émeutes accompagnées de protestations pour voir des voyous qui se sont livrés au niveau des axes routiers est et ouest et cela pendant toute la journée à des exactions envers automobilistes de passage sur la RN 12 reliant Thenia à Tizi-Ouzou. Ce scandaleux et intolérable comportement indigne ce qui s'est passé : des bandes de jeunes se sont livrés à des agressions contre les automobilistes et qui n'est pas le propre du citoyen de la ville de Bordj-Ménaïel étant donné que des personnes étrangères à la commune de Bordj-Ménaïel se sont infiltrés et ont profité de l'occasion pour agresser d'honnêtes citoyens. Un citoyen n'en revient pas de ce qu'il a vu. « La RN 12 a été livrée à la razzia de voyous. Ils se sont attaqués à une vieille dame avec un coup de couteau avant de la voler. La protestation fait suite à de jeunes ambauchés pour l'APC qui se sont manifestés pour le retard mis dans le versement de leur dû. Est-ce une raison valable pour crier sa colère de cette manière ? Il faut rendre à César ce qui appartient à César pour dire honnêtement que le président d'APC a dénoncé ouvertement le problème du plan de circulation de la ville de Bordj-Ménaïel tout en pointant du doigt les causes liées à la fermeture d'axes routiers importants tels que celle de la route menant vers Bousbaâ celle reliant la ville au village Omar et pour remédier à cette situation afin de désengorger la circulation et permettre une meilleure fluidité du trafic routier devenu de plus en plus dense à l'intérieur du tissu urbai. Il faudrait que ces rues soient réouvertes. à la circulation. Karim Gabour, président d'APC de Bordj-Ménaïel, a soulevé pas mal de problèmes qui ont trait au vécu de sa commune et il demande à ce que l'Etat ou la wilaya fasse des efforts à cette ville qui a été délaissée et dont le spectre du séisme du 21 mai 2003 est toujours vivace dans l'esprit des Ménaïlis. Des citoyens de Bordj-Ménaïel sont venus à nous pour s'excuser auprès des automobilistes qui ont vécu le drame évoqué plus haut sur la RN12 pour faire passer le message suivant : «Les habitants de Bordj-Ménaïel sont historiquement reconnus comme étant des gens pacifiques, et ils n'oublient jamais la main tendue par la Kabylie lors du séisme du 21 mai 2003. Ce qui est arrivé n'est pas le propre du citoyen menaïli ». Aussi, les services du sécurité de la sûreté de daïra de Bordj-Ménaïel ont été exemplaires, et dignes de leurs rangs pour apaiser la tension et sensibiliser les jeunes qui ont voulu brûler la mairie.