, L'Organisme algérien d'accréditation (Algerac), sous tutelle du ministère de l'Industrie, va mettre en place un laboratoire de contrôle des pièces détachées, a annoncé Noureddine Boudissa, directeur général d'Algerac, dans un entretien accordé à la Chaîne 3 de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction. Le ministère de l'Industrie va aller vers ses homologues du commerce, des transports et des Douanes pour ce projet, a-t-il ajouté. La mission principale de ce laboratoire national spécialisé, a-t-il expliqué, sera de prendre en charge les essais sur la pièce de rechange importée. C'est un complément au dispositif existant, a-t-il ajouté. Pour M. Boudissa, il y a un réseau extrêmement dense de laboratoires, il est bon qu'ils soient accrédités. En fait, souligne-t-il, tous les organes de l'Etat qui font du contrôle doivent être accrédités, ce qui n'est pas le cas, fait-il remarquer. Il annonce la mise en place des normes qui sont rattachées aux laboratoires, aux organismes d'inspection et de contrôle et aux organismes certificateurs. Une expertise européenne dans le cadre du PM2 et du jumelage, fait-il savoir, prépare un décret qui rendra obligatoire l'accréditation. Il faut, dit-il, que l'explosion de la raffinerie de Skikda ne se reproduise pas, le travail d'inspection doit être fait. Dans le domaine de la santé, ajoute-t-il, il y a beaucoup de choses à faire. Le DG d'Algerac annonce également la prochaine création par le ministère de l'Industrie d'un fonds d'aide aux demandeurs d'accréditation. En 2012, il y aura, prévoit-il, 40 laboratoires accrédités avec des organismes d'inspection.