, Les citoyens autoconstructeurs de la ville d'Aïn Beïda accusent un retard considérable dans la réalisation de leurs domiciles du fait de la rareté des matériaux nécessaires à la construction, notamment le ciment. Ce dernier s'écoule entre 800 et 850 DA le sac de 50 kg sur le marché, alors que l'organisme d'Etat le taxe à 380 DA. Toutefois, pour se le procurer, l'organisme distributeur situé à Meskiana, relevant de la direction SCT de Tébessa, exige au préalable un visa des services techniques de l'APC à laquelle appartient l'autoconstructeur. Si au niveau de certaines communes de la wilaya d'Oum El-Bouaghi, des structures techniques apposent un visa sur l'attestation de besoin des autoconstructeurs établis par l'architecte, l'APC d'Aïn Beïda, bien que destinataire d'une correspondance en ce sens, refuse d'honorer cette demande, prétextant que cette condition n'est pas réglementaire. Cet état de fait pénalise lourdement les citoyens qui ne savent pas à quel saint se vouer et interpellent les autorités pour se pencher sur ce problème qui dure et perdure et par la même trouver une solution radicale qui soulage le citoyen et le secteur du bâtiment. En conclusion, on se demande pourquoi la structure technique de l'APC d'Aïn Beïda, qui demeure la principale signataire du document dit permis de construire qui sous-entend l'autorisation à tout constructeur le droit au bénéfice de l'approvisionnement à partir du secteur étatique en matériaux et obtempère à ne pas entériner l'attestation de besoin.