? L'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, a rencontré lors la première escale de sa tournée entamée, mercredi dans la région du Maghreb, le roi Mohammed VI qui a fait savoir à M. Ross que le référendum dans les territoires sahraouis, comportant des options multiples, autonomie, indépendance ou intégration «est définitivement écarté», ce qui met en péril le processus de négociations en cours sous les auspices onusiens entre le Front Polisario et Rabat. Des propos tenus par le roi du Maroc qui vont à contre-sens du processus de négociations en cours initié par M. Ross recommandant le respect du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Rabat s'emploie à maintenir le statu quo qui ne peut que se traduire par l'escalade de l'oppression et de la répression par les autorités marocaines des Sahraouis dans les territoires occupés. A cela s'ajoute les manœuvres de Rabat qui compte sur le soutien de la France, membre permanent au Conseil de sécurité, face à la démarche du Front Polisario qui reste attaché à la légalité internationale garante du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Christopher Ross devra réussir sa mission contrairement à son prédécesseur James Baker qui a jeté l'éponge devant les dérobades du Maroc et son entêtement à piétiner le droit international.