, Les Français devaient désigner, hier, leurs conseillers régionaux pour quatre ans à l'occasion du second tour des élections régionales. A l'exception de la Guadeloupe -- qui a élu son conseil régional dès le premier tour -- les vingt-cinq régions restantes offrent trois configurations différentes : sept duels, dix-sept triangulaires et une quadrangulaire. La triangulaire, soit trois listes en course, est le cas le plus fréquent de ce deuxième tour. Il concerne pas moins de dix-sept régions. Comme en 2004 mais, à l'époque, toutes opposaient la gauche, la majorité présidentielle et le Front National. On retrouve cette configuration dans seulement douze régions cette année, du Nord -- Pas-de-Calais à la Région Paca en passant par l'Alsace et le Languedoc-Roussillon, avec dans cette dernière un candidat divers gauche qui n'est pas investi par le parti socialiste. Dans trois autres triangulaires, on retrouve la gauche et la majorité présidentielle. Mais le troisième larron est différent à chaque fois : le Modem en Aquitaine, Europe Ecologie en Bretagne et le Front de Gauche en Limousin. L'Outre-mer propose aussi deux triangulaires : PC-PS-UMP à La Réunion et Divers gauche-UMP-Régionalistes à La Martinique. Trois moins deux égal un, la gauche et la droite face à face nous proposent 7 duels, de l'emblématique Ile-de-France à l'île de La Réunion, en passant par le Poitou-Charentes. Et comme en Corse on ne fait jamais rien comme les autres, c'est une quandrangulaire Divers Gauche-UMP et deux listes nationalistes que s'offre l'île de Beauté.