Lors de son intervention dans une conférence-débat, à l'occasion du 20e anniversaire de la promulgation du code de l'information d'avril 1990, animée au siège de l'APS, M. Mihoubi a affirmé que le nouveau code «constituera un cadre global qui organisera le travail journalistique et d'information», tout en soulignant que la révision de ce code «n'est plus un choix, mais une exigence». Avant d'ajouter que «la révision de ce code est imposée par les développements qu'a connus, ces derniers années, la société algérienne et le monde, notamment avec l'introduction des nouvelles technologies de l'information et de la communication». Pour le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, l'élaboration de ce code ne peut se faire sans la modernisation des domaines de la publication, de la publicité, de l'audiovisuel et des sondages, et ce, en élaborant de nouvelles lois qui permettent de «corriger toutes les incohérences constatées dans ces domaines». M. Mihoubi, en donnant un petit aperçu sur l'évolution du secteur, a regretté le fait qu'en 20 ans, la majorité des titres n'ait pas pu se constituer en véritables institutions médiatiques avec des centres d'études stratégiques et des publications complémentaires. Dans ce contexte, l'intervenant a reconnu le manque d'éthique et de déontologie caractérisant certains écrits de presse. dû, en premier lieu, à l'absence d'un conseil de déontologie. S'agissant du champ audiovisuel, M. Mihoubi fera savoir que son ouverture «reste tributaire de l'existence d'un environnement adéquat». Un secteur qui, selon lui, est à développer en introduisant de nouvelles dispositions. Une manière de dire que l'ouverture du champ audiovisuel ne sera pas pour demain. Par ailleurs, le ministre fera état de l'organisation d'une journée d'étude, le 22 avril prochain, à Alger, à laquelle prendra part la famille de la presse écrite, en vue de débattre des lois régissant ce domaine. Une occasion pour baliser le terrain et préparer les prochaines rencontres portant sur le nouveau code de l'information.