Ce ne sont pas seulement ceux qui vivent en Palestine qui perpètrent quotidiennement des crimes crapuleux ; car le virus sioniste, à l'image des pandémies incontrôlables, se faufile un peu partout dans le monde. Même chez nous en Afrique du Nord, le coup a été tenté un certain moment avec la politique du «diviser pour régner». Malheureusement pour ces créatures inhumaines, le coup a été raté. Pour en revenir à cette haine sioniste, cette fois-ci c'est Saïd, ce vigile, d'origine maghrébine, âgé de 35 ans, père de 2 enfants, qui fut assassiné récemment à Batkor à Bobigny (Seine-Saint-Denis), par un couple qui entendait rentrer après la fermeture de l'établissement. Suite à cette altercation, le couple fait appel à 4 de leurs amis pour leur prêter main-forte et ainsi ruer de coups à l'arme blanche le vigile. C'est plus tard qu'on apprend la découverte du corps de Saïd flottant au bord du canal. Les auteurs de l'agression sont d'origine juive et n'hésitent pas comme dans toutes les affaires pénales à faire ressurgir le spectre de l'antisémitisme soit pour alourdir les peines, ou soit comme l'affaire Saïd, pour créer une légitime défense à l'antisémitisme fusse-t-elle criminelle ou pas. Pourquoi donc six animés de la même intention (criminelle), puissent-ils être poussés à commettre un tel acte ? Ceci s'explique d'abord par le «deux poids deux mesures» qui fait la marque de fabrique tant des médias ou de la justice française dont la composition est essentiellement issue de cette communauté juive. Ce phénomène, se perpétrant, a effacé le sentiment de vulnérabilité du juif, tout en le mettant dans une sphère sécurisante d'immunité juridique et politique, le laissant ainsi libre de ses pulsions. L'autre explication vient du fait que l'on a inscrit et marqué au fer rouge le crucifix d'Ilan Halimi dans la conscience des juifs, un fait-divers qui prend une ampleur nationale, au point que les politiques de l'époque ont apporté le soutien à la famille ainsi meurtrie. Pour ajouter à cet élan médiatique, un effet artificiel pour les beaux yeux de l'humanisme. Et pourtant, l'affaire d'Ilan Halimi n'avait rien d'antisémite ni de raciste mais tout simplement crapuleuse, pour une rançon, comme l'avait bien spécifié la police après enquête. Ce qui n'a pas empêché le Crif d'en faire son affaire, et le régime sioniste également, d'où les prises de positions des politiques de France. Par conséquent, le portrait manichéen est dressé : le juif bon citoyen d'un côté et l'islamiste tyrannique et sans cœur, de l'autre. La guerre silencieuse est ouverte, et vous vous imaginez bien que le meurtre d'Ilan Halimi n'allait pas rester au stade de l'indignation, le ton vindicatif a ressurgi et Saïd en a fait les frais. L'intensité de l'acte démontre bien qu'abattre de sang-froid une personne de la sorte, c'est la considérer tel un mouton prêt à être égorger. Le rabbin Bernheim qui a soutenu que Saïd a agi par antisémitisme, nous refait le coup du vieux silex antisémite usé que l'on frotte au combustible musulman et qui entraîne comme on le sait un avenir prometteur de violences communautaires… La politique Sarkosy aidant !