, Récemment, l'Algérie s'est ouverte sur les systèmes biométriques avec la mise en circulation, prochainement de passeports et de cartes d'identité biométriques. A l'instar des autres pays en voie de développement, l'Algérie s'est inscrite dans cette démarche en tenant, hier, la première école d'été algérienne sur la biométrie, et ce jusqu'au 27 de ce mois. Cette rencontre se veut une occasion, en présence d'experts, d'académiciens et des industriels, pour débattre des aspects théorique et pratique de la biométrie. Pour le directeur général de la recherche scientifique au niveau du ministère de l'Intérieur, «l'Algérie devant relever le défi de la maîtrise des systèmes biométrique, l'occasion nous permettra de faire le point sur les compétences algériennes d'ici ou d'ailleurs.»Avant d'ajouter, «Il est temps que l'Algérie possède son propre système biométrique. D'ailleurs, une totale confiance nous est accordée par le ministre de l'Intérieur qui croit en les compétences de nos cadres.» Pour ce faire, M.Ouareg, qui s'exprimait en marge de la rencontre, a indiqué que «d'autres réunions sont prévues où il sera question , entre autres, du matériel nécessaire pour la mise en place de la puce. C'est un système très complexe. Deux à trois années est la durée minimale de ce projet.» Interrogé, par ailleurs, sur le retard pris par l'Algérie pour s'inscrire dans cette démarche, M.Ouareg a affirmé que « notre pays a adhéré à ce projet au moment opportun. L'Algérie recèle des compétences, il y a lieu de leur fournir les possibilités de travailler en synergie.» Pour sa part, Ibrahim Bouzouia, directeur du centre de développement des technologies avancées, (CDTA), l'Algérie est appelé, prochainement, à introduire les systèmes biométriques dans les diverses applications gouvernementales , commerciales, juridiques ou de défense. Nous sommes plus que jamais amenés à développer ces techniques en Algérie pour pouvoir les maîtriser.». Cette première école d'été algérienne sur la biométrie, faut –il le rappeler, «vise à aborder les défis posés et les besoins exprimés par le marché dans les pays en voie de développement, tels les pays de l'Afrique du Nord. Et fournir un résumé de l'état de la recherche dans ce domaine», est-il écrit dans le document remis à la presse A souligner, enfin, que notre pays est appelé, à l'avenir à utiliser les paramètres pour les besoins d'identification et de contrôle des accès d'une manière perspicace. Le citoyen n'aura plus à se demander quelle est la portée de l'utilisation de la technologie liée à la biométrie.