Ce qui était un simple projet il y a quelques années vient de ce concrétisé, profitant de la présence d'écrivains d'expression amazighe, poètes et responsables de maisons d'édition, à l'instar de Tahar Ould Amer, Malek Houd, Brahim Tazaghart, Kamel Bouamara, Lesheb Ramdan, etc. Lors de la sixième édition du Salon du livre amazigh qui s'est déroulé a Bouira, une rencontre a eu lieu entre les différents acteurs qui, après échangé de points de vue et propositions, a abouti à la naissance du CEEA (Comité d'écrivains d'expression amazighe). Ce dernier est chargé de préparer une assemblée générale pour la création d'une association des écrivains d'expression amazighe. C'est une louable initiative qui permettra sans aucun doute de mieux organiser et défendre tamazight, un véritable syndicat pour cette culture et langue plus que jamais marginalisées. Tamazight, langue nationale, a plus que jamais besoin d'une académie, d'un journal étatique aux côtés de ceux édités en langues arabe et française, de participer aux manifestations culturelles et littéraires organisées dans le monde entier.