L'Asie, et en particulier la Chine, constitue clairement une priorité pour le groupe : Le continent «fournira les deux tiers de la croissance mondiale dans les dix prochaines années», a expliqué Philippe Varin. Le p-dg vise 10 % de parts de marché dans l'Empire du milieu, contre 3 % actuellement loin derrière ses concurrents, l'allemand Volkswagen, le sud-coréen Hyundai ou encore l'américain General Motor. Dans cette optique, PSA a doublé la production avec son partenaire chinois Dongfeng Motor, annoncé la construction d'une troisième usine commune et a conclu un nouveau partenariat avec Chang'An . Philippe Varin vise le même objectif de 10 % de parts de marché en Russie, où le groupe en détient 2,7 % aujourd'hui. Pour amortir les coûts de distribution et de marketing, «il est clair qu'une part de marché de 3 % n'est pas suffisante», a-t-il déclaré. «Il vaut mieux se concentrer sur des zones spécifiques et atteindre la taille critique, plutôt qu'être partout et trop petit.» Le p-dg a, également, affirmé que l'Inde n'était pas une priorité actuelle mais que «cela ne signifie pas que nous ne serons jamais là-bas». A l'heure actuelle, Peugeot-Citroën réalise les deux tiers de ses ventes sur le marché européen où les prévisions sont peu réjouissantes pour les constructeurs automobiles. Le constructeur prévoit cette année une baisse de ses ventes de l'ordre de 9 %. Philippe Varin s'en est également pris aux charges sociales en augmentation de 30 % sur la dernière décennie, contre 10% en Allemagne.