La coopération entre l'Algérie et la Jordanie est un bon exemple de coopération à suivre. Elle sera élargie, dans un avenir très proche, aux pays du Maghreb et aux autres pays arabes, a-t-on appris hier lors de la cérémonie d'ouverture de la première conférence médico-chirurgicale algéro-jordanienne présidée par Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière à l'hôtel Hilton. Cette manifestation médicale qui se déroule du 2 au 4 juin et organisée par l'Union médicale algérienne (UMA) sous le thème de «La greffe d'organes, de tissus et de cellules», est «une excellente occasion pour les spécialistes des deux pays et ceux représentants les autres pays de la ligue arabe d'établir un plan de travail commun en matière de greffes d'organes. Elle aura comme autre objectif de réunir tous les efforts des spécialistes arabes afin de réduire la dépendance des pays arabes et islamiques envers l'étranger en matière de médecine, de chirurgie et de médicaments», estime le ministre. «Plus de 170 spécialistes, en majorité jordanienne, auront à débattre avec leurs confrères algériens sur les dernières évolutions scientifiques et médicales dans le domaine des transplantations d'organes, de tissus et de cellules. Ils pourront aussi échanger leur expérience en vue d'améliorer la santé des citoyens arabes et éventuellement leur prise en charge médicale», a indiqué M. Ould Abbès. Du côté algérien, on saura qu'il est attendu plus de 500 participants qui auront, durant ces trois journées, à animer des conférences ou présenter des communications libres touchant à la chirurgie et la greffe rénale, cardiaque, de la cornée... Le ministre a tenu à préciser qu'«une équipe de médecins algériens volontaires se déplacera cette semaine à Ghaza afin d'apporter aide et soutien à nos frères palestiniens. L'Algérie a toujours été la première à se manifester lorsqu'il s'agit de ses frères encerclés dans les territoires occupés». Par ailleurs, le ministre a rassuré les praticiens, généralistes et spécialistes, que le dialogue sera repris et cette fois-ci de manière très sereine. « Je suis ministre de la santé depuis juste trois jours, donc je ne pourrais reprendre le dialogue sans connaître les tenants et les aboutissants du dossier. Je rassure tous les praticiens que j'ai pris le dossier en main, hier, en réunissant tous les cadres du ministère. Maintenant, je suis en train de voir quels sont les problèmes posés et là je confirme pour la énième fois que je suis ouvert au dialogue parce qu'avant d'être ministre de la Santé, je suis d'abord médecin praticien et des plus anciens. Je dois les recevoir en tant que praticien et ce sera fait dans un avenir très proche», promet le ministre.