L'Etat sioniste a démontré aux yeux du monde entier qu'il entend poursuivre la guerre coloniale non seulement contre les Palestiniens mais aussi contre le soutien international à la résistance palestinienne, en attaquant dans les eaux internationales la flottille de la Liberté qui se dirigeait vers Ghaza assiégée. La représentation d'une entité coloniale qui commet, depuis l'occupation de la Palestine en 1947-1948, des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, des punitions collectives contre les civils, ne peut être admise dans ce monde où des millions de personnes recherchent la paix, loin de tous préjugés. Indépendamment de leurs «races» et de leurs croyances. Des appels à manifester fusent de partout, dans ce monde qui veut s'affranchir du joug de la secte criminelle. Cette minorité qui prétend imposer un nouvel ordre mondial, asservissant les peuples et les réduisant à l'état d'automates. Ghaza a lancé son appel de détresse au monde libre : «Nous demandons aux citoyens du monde de s'opposer à ce blocus mortel et médiéval. Nous ne comptons plus sur les gouvernements. L'échec des Nations unies et de ses nombreuses organisations à condamner de tels crimes est la preuve de leur complicité. Seule la société civile est en mesure de mobiliser pour exiger l'application du droit international et de mettre fin à l'impunité d'Israël.» Cet appel a eu un écho favorable. Les vagues humanitaires ont décidé de défier le régime sioniste, en dépit de l'assassinat des neufs citoyens turcs à bord du Mavi Marmara, la semaine dernière. Cet acte abject, jusqu'à présent, n'a pas atténué la détermination des forces vives de ce monde libre. Au contraire, beaucoup d'expéditions humanitaires sont annoncées à l'horizon. A commencer par l'Iran, dont le Croissant -Rouge a annoncé, lundi, son intention d'envoyer trois bateaux et un avion chargés d'aide humanitaire à Ghaza. A bord de ces embarcations, «il y aura 70 travailleurs humanitaires, infirmiers et médecins, médicaments et nourriture pour la population de Ghaza», a précisé le directeur international du Croissant-Rouge, Abdolrauf Adibzadeh. Pour sa part, le Liban envisage également l'envoi du bateau Naji el Ali qui va porter à son bord des journalistes et du matériel scolaire pour les enfants de Ghaza. Selon la presse turque, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, envisage de se rendre en personne vers la bande de Ghaza pour briser le siège imposé par l'armée de l'occupation israélienne, une idée qu'il a exposée aux instances officielles proches de lui. A ceux-là, se joindra, enfin, le célèbre député britannique, George Galloway, qui a annoncé l'organisation de nouveaux convois par terre et par mer pour briser le siège de Ghaza. Oui, messieurs, pour le régime sioniste, c'est le début de la fin…