Le ministre de la Santé a rencontré dans la matinée d'hier les praticiens de la santé publique au niveau de la wilaya de Blida avec lesquels il a engagé un dialogue qu'il a qualifié de fructueux. Cependant, il a déclaré à l'occasion que ni le ministère de la Santé, ni même le gouvernement ne peuvent à eux seuls trouver des solutions sans la participation de toutes les parties concernées. Le ministre a rappelé que la veille, il a rencontre les représentants de 862 médecins spécialistes qui viennent de terminer leurs études en attendant leur affectation. A ce propos, M. Ould Abbès a souligné qu'il a pris attache avec son homologue de l'Intérieur et des Collectivités locales pour leur affectation notamment dans les contrées les plus reculées et en particulier le Grand- Sud et les Hauts-Plateaux. M. Ould Abbès a estimé nécessaire de leur offrir toutes les conditions morales et matérielles, si non ces praticiens formés par l'université algérienne ne manqueront pas de quitter le pays. Par la suite, le ministre de la Santé a inspecté plusieurs infrastructures sanitaires en chantier telles que le service de traumatologie, l'institut du rein et l'hôpital de jour pour les urgences. Lors de sa tournée à travers les différents chantiers, le ministre s'est montré impressionné par l'activité au niveau de ce CHU à travers les différentes structures qui ont été installés selon les orientations du président de la République. C'est ainsi qu'en visitant le Centre anti-cancer, les responsables lui ont appris qu'il suffit d'acquérir un équipement qui permettra de régler définitivement la prise en charge des malades en Algérie. D'ailleurs, non seulement pour cette structure mais aussi pour l'Institut du rein ou encore pour l'hôpital de jour qui seront de véritables bijoux, le ministre a insisté sur la dotation de leurs équipements mais aussi sur les compétences humaines comme l'a toujours souhaité le chef de l'Etat, dira-t-il. Le professeur Arezki, président du conseil scientifique au CHU Frantz-Fanon, a saisi cette opportunité pour proposer au ministre un certain nombre de solutions. C'est le cas du nouvel hôpital des urgences où des spécialistes algériens exerçant à l'étranger sont intéressés d' y venir travailler. Pour ce faire, il suffira d'acquérir un angéographe bi-plan, et toutes les malformations vasculaires cérébrales seront traitées en Algérie. Au vu de l'importance des projets qu'il a inspectés, le ministre a donné des instructions fermes à ses collaborateurs pour constituer un groupe de travail dès demain et lui faire des propositions.