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Joie de vivre et divertissement
Annaba
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 07 - 2010

Que ce soit en bordure des plages de Rizzi Amor à Aïn Achir, en passant par Sidi Salem et Chétaïbi, au milieu de la verdure du club hippique ou sur le Cours de la Révolution et le théâtre de verdure, l'animation quotidienne propose différentes manifestations. S'y mêlent festivals et soirées de musique et chansons d'ici et d'ailleurs. Prendre en compte le goût des invités d'un jour ou de toujours de la capitale de l'Edough est la vocation des concepteurs de ces activités. Elle sont de mise depuis le 5 juin avec l'ouverture officielle de la saison estivale 2010. Plusieurs groupes folkloriques participeront au défilé national de l'habit traditionnel et du festival de la chanson populaire. Le hall du palais de la culture Mohamed-Boudiaf sera décoré par des tableaux de maître et d'aquarelles, les uns plus beaux que les autres. La grande roue, les autos tamponneuses, les manèges et le stand de tir feront la joie des enfants au parc des loisirs et de détente de Sidi Achour qui restera ouvert jusque tard dans la nuit. Pour les fins gourmets, un parcours gourmand et sentimental tout le long de la corniche les fera certainement succomber à la merveilleuse alchimie des produits du terroir où se mêlent la chakhchoukha et la chorba frik. Les passionnés de la grande esplanade du Cours de la Révolution seront conviés à faire des escales à travers les crémeries pour goûter aux nombreuses crèmes et sorbets.
A ses escapades, l'on ajoutera celle menant sur les hauteurs de Séraïdi où sa vue panoramique est une invitations à retrouver la Annaba d'aujourd'hui, Bouna l'authentique avec sa mosaïque de traditions, de paysages et de senteurs. Les compétitions de la Coupe du monde n'ont pas jusqu'ici eu d'impact sur le taux de fréquentation des plages et autres lieux de détente et de loisirs offerts aux vacanciers à Annaba. Ces derniers jours, l'affluence a atteint son paroxysme dans une ville plus belle que jamais. L'on y vient de pratiquement l'ensemble des régions du pays et d'ailleurs pour goûter au plaisir de la mer et aux randonnées pédestres. Bien que son équipe d'élus de la rue du CNRA soit flageolante, Annaba a repris son titre de coquette parmi les grandes cités de la rive sud de la Méditerranée. Les responsables des différentes directions de l'exécutif de wilaya ont voulu qu'il en soit ainsi. C'est pourquoi cet été 2010 paraît avoir un cachet particulier.
L'arrivée de plusieurs milliers de nos compatriotes émigrés et celle de touristes étrangers a ajouté un plus aux couleurs estivales. Même si le temps fait ses caprices, variant entre le gris et le bleu, on n'hésite pas à faire trempette pour goûter aux plaisirs de la mer. Malgré une circulation automobile très dense de jour comme de nuit tout le long du littoral de 12 km, les plages sont quotidiennement bondées où des jeunes et moins jeunes s'amusent. On ne trouve pratiquement plus de place pour s'installer sur le sable, envahi par les familles, et musique, chansons et danses caractérisent l'ambiance de la 4e ville d'Algérie.
C'est dire qu'en cet été 2010, Annaba se redéploie à l'échelle nationale, continentale et méditerranéenne. Elle fait montre d'une vitalité prodigieuse dans ses transformations culturelles comme dans la joie de vivre et le goût du divertissement.
La capitale de l'Edough ressemble aujourd'hui à un magnifique album riche de cartes postales, d'illustrations et de textes évocateurs de ses plus beaux sites. Profitant d'un ciel azur, plusieurs centaines de personnes ont pris possession des plages y compris celles des enclavées Chetaïbi et Aïn Barbar. Là, ne devront pas s'arrêter les possibilités de détente et de loisirs qu'offre Annaba aux estivants et aux touristes. Il faut dire que la grande cité côtière, connue sous le nom de Bouna par les historiens et les poètes, est riche. De quoi donner le tournis à ceux qui y séjourneront le temps de leurs vacances ou de leur congé.
Du complexe des loisirs et détente avec ses dizaines de jeux pour tous les âges et tous les goûts aux excursions pédestres du club hippique, ses chevaux et sa nature, le ton est ainsi donné. Les amoureux de l'histoire, de l'archéologie et des arts dans leur ensemble ne seront certainement pas dépaysés dans une wilaya qui fut et reste la capitale des différentes manifestations culturelles d'été. La ville est devenue une véritable institution en la matière. Son théâtre de verdure, son festival national de la chanson et de la musique citadine, celui des arts et de l'habit traditionnel, de la musique andalouse et du malouf ressemblent à un appel de tous les jours.
Les hauteurs de Séraïdi avec son piémont léché par la mer où se pâme, entourée d'eau de mer, le rocher de l'Egyptienne sont des curiosités qui attirent beaucoup de monde. Il n'y a pas que ça, les ruines archéologiques d'Hippone, son forum, son théâtre, ses thermes ont une longue histoire romaine et punique à raconter à ceux qui leur rendront visite.
Et pour ceux intéressés par les anciens lieux de culte, les murs des mosquées Aboumarouane Echarif, vieilles de plusieurs siècles, djamaâ El-Bey à la veille ville, la basilique St-Augustin et Aïn bent Soltane, la fontaine romaine du côté de Chétaïbi, la plus belle du monde, ne seront certainement pas avares en révélations sur les différentes civilisations qui se sont succédé dans cette région de l'extrême est du pays.
Quelque 5 000 lits offerts par 45 hôtels dont 8 classés, comme les 7 restaurants majoritairement situés en ville offriront leurs services à ceux qui les solliciteront pour l'hébergement et la restauration. Pour les moins nantis, le camp de toile de la Fontaine romaine de Chétaïbi, géré par le comédien Abdelhak Benmaârouf, offre gîte et couvert à des prix à la portée de tous. Du haut de la plage Refes Zahouane, les hôtels classés, Sabri d'un côté, et Rym El-Djamil de l'autre, rivalisent dans les prestations de service de qualité.
Ce qui n'est pas le cas des rôtisseries, fastfoods, gargotes et pizzérias. En ces lieux de consommation publique rarement visités par les services de l'hygiène de la commune, les risques d'intoxication alimentaire sont permanents. La dernière affaire de la commercialisation des abats et viande d'âne par les rôtisseries de la Caroube en est une preuve. La sécurité des biens et des personnes reste à revoir. Cependant, pour peu que l'on évite les lieux malfamés comme les alentours de la vieille ville et ceux de la rue Ibn Khaldoun, l'été à Annaba sera inoubliable.


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