Dans les dédales de l'antique quartier de Sidi-Bousekrine qui ceinture le vieux quartier populaire Baba-Ali, la drogue, les jeunes en chômage ou désœuvrés qui vadrouillent leur cafard en bandes et les dealers qui tiennent le trottoir, confortent à amplifier l'angoisse qui règne dans l'air, et qui s'est finalement répandu à travers les autres cités du chef-lieu, pour trouver renardière à la rue Belhocine-Hachemi au vu et au su de tout le monde. Et là, on a atteint le paroxysme, quand des riverains se sont décidés à nous approcher ,en suppliant que leur anonymat soit préservés, et c'est qu'ils veulent mettre un terme à ce qui leur rend la vie infernale. Un trafic de drogue qui dure depuis quelque temps mené par des dealers terrorisant tout le monde dès qu'on a le malheur d'ouvrir sa grande bouche. Un riverain qui veut briser cette loi du silence raconte : «Quand j'ai vu découvert que notre impasse (rue Belhocine-Hachemi) servait de planque à toutes les drogues et que j'ai protesté par ce qu'ils consommaient en plus de ce charivari l'alcool, ils m'ont menacé de s'en prendre a mes enfants. On consomme devant mes enfants et devant nos portes et si j'ai le malheur de dire quelque chose, ils sont fort capables de commettre l'irréparable sur des enfants innocents. ».Ces paisibles gens de cette impasse sise dans le quartier Medbeur, ne peuvent plus accepter le règne de la terreur et les responsables concernés par ce grave problème sont de plus en plus rares dans ce cul de sac qui attire des populations peu fréquentables et pour la plupart des cas des récidivistes notoires, connus des services de police. Parfaitement organisés, via des guetteurs équipés de téléphone portable, qui donnent l'alerte dès la moindre intrusion suspecte. Très au courant des ficelles et autres méthodes des policiers, les dealers s'ingénient à plus d'habileté pour entrecarrer les moult pièges renardière. «Il n y a pas de volonté de combattre le fléau de la drogue et de la criminalité. Ce que nous réclamons, c'est une police plus fréquente et plus efficace», explique un citoyen de la rue Sidi M'hamed-Chérif (en face du cimetière).Dans les labyrinthes de cette rue qui rase le centre du quartier de Sidi-Bousekrine,fief de la drogue, l'alcool et la prostitution ou les maisons closes florissent à gogo. Nous précisons dans cette affaire que la prostitution se fait au vu et au su de toustle monde y compris devant la porte d'entrée de l'école Pascal-Muselli, flanquée de la pègre locale. Des parents d'élèves de la rue de Sidi M'hamed-Chérif nous ont fait part de leur inquiétude de voir cette école qui jouxte des maisons closes qui foisonnent, s'apparente comme une véritable calamité sur le devenir de leurs enfants, et dont les pouvoirs publics ne semblent pas tout à fait pressé de mettre un terme. Un retour à l'ordre s'impose ! Il est intolérable d'arriver à un tel degré de crainte où beaucoup reste à faire en matière de sécurité publique, et on comprend donc que, vu ce manque de proximité à outrance, la peur a gagné les riverains et les habitants des quartiers ciblés par ce parfum de la mort, comme c'est un peu le cas pour le tout Mascara. Peur pour eux-mêmes, peur pour leurs progénitures, ou celui qui parle devient une proie facile, traquée. Alors on ligote ses mots, sa rage, son désespoir par peur de représailles, parce que l'anonymat, ici est avoisinant de l'intimidation… aux actes et personne n'est épargné .Oui, c'est la vie quotidienne dans la rue Belhocine-Hachemi. Dans cette optique, le commerce illicite des psychotropes a pris des proportions alarmantes au fil des jours où des transactions ont explosé vu la demande effrénée sans pour autant diminuer l'afflux des autres drogues en comprimés,qui se vendent comme de petits pains au chocolat (nous avons volontairement pris le soin de ne pas mentionner les noms des psychotropes les plus demandés pour ne pas en faire une publicité à cette menace réelle).Il ne faut pas se voiler la face, la drogue constitue une manne d'argent considérable où tout le monde se contente de ce système mafieux c'est parce que tous les maillons de la chaîne s'en mettent plein les poches de la frontière au destinataire, en corrompant des fonctionnaires ripoux et exécrables pourtant richement payés. Voila à peu près comment ça se passe et qui touche toutes les classes sociales. A la rue Belhocine-Hachemi se met en place, et le vendeur écoule la drogue, pour la plupart du haschisch ,le superviseur vérifie la bonne marche du système de surveillance via les téléphones mobiles, et les petits dealers font tout pour préserver leurs affaires plutôt fructueuses. Elles leur rapportent gros. Dans ce maquis de la drogue à ciel ouvert, le constat est d'autant plus flagrant, qu'on on sait que la consommation de la drogue engendre une augmentation de taux de la criminalité, ce qui génère les agressions avec violence et par la violence urbaine se répand la criminalité. Le trafic de drogue n'est pas seulement un phénomène de société, un problème de santé publique, de sécurité publique et un élément de criminalité. C'est aussi un enjeu de l'économie maffieuse et souterraine, véritable lessiveuse d'argent sale, qui circule en toute liberté, le tout enveloppé des signes extérieurs de richesses éclatants. Alors que faire, quand on sait que la sécurité est, avec le chômage en hausse, la nouvelle obsession des populations. ? N'est-il pas vrai que ce qui rend la corruption,ou même la simple médiocrité des élites,si funeste c'est la solidarité qui lie entre eux tous leurs membres ,corrompus ou non dans la défense du «prestig » commun,