Décidément, notre football peine à se mettre au diapason de celui des autres nations. Notre équipe nationale est l'arbre qui cache la forêt comme aime à le ressasser tous les puristes. Et encore, même cette équipe nationale n'est pas arrivée à se hisser parmi les meilleures équipes de ce monde. Le chemin à parcourir est encore long pour espérer rivaliser avec ces équipes. Et qu'on ne vienne pas nous parler de professionnalisme tant que le terrain n'est pas balisé. On bricole comme on peut pour atteindre cet objectif. Vous vous demandez certainement pourquoi il est fait allusion à notre football alors que tout le monde en parle depuis longtemps ? Notre meilleur club, l'Entente de Sétif, a non seulement essuyé la défaite, à domicile, devant l'Espérance de Tunis mais aussi montré un si piètre niveau que l'on s'interroge sur l'utilité d'instaurer le professionnalisme alors que notre football est au plus bas de l'échelle. Un si piètre niveau même si certains trouvent que la défaite de l'ESS est logique du moment que c'est son premier match de la saison. De fallacieux alibis si l'on sait que son adversaire du jour n'a, lui aussi, qu'un seul match dans les jambes. Les raisons de cette défaite sont ailleurs. Rien ne peut expliquer ce faible niveau d'une équipe dont les moyens sont colossaux. L'addition aurait été plus salée si les attaquants tunisiens se sont montrés adroits devants les buts sétifiens. Tant que ce bricolage reste maître des lieux, notre football périclitera encore plus et on continuera à compter sur la France pour nous former des joueurs qui, à l'avenir, porteront les couleurs nationales. La JSK n'est pas mieux lotie que l'ESS dans son match d'aujourd'hui contre El Ismaïly. Il ne faut pas s'attendre au miracle même si en football, tout est possible. On ne pourra jamais rivaliser avec les autres nations tant que la volonté de développer notre football n'y est pas.