Le coup de fièvre continue de faire sentir ses effets au sein de l'EPSP a connu dans la journée d'hier une journée de protestation, selon les déclarations fracassantes des manifestants venus des quatre coins de la région. Ils demandent à la plus haute instance de «dépêcher une commission d'enquête pour faire la lumière de la gestion du responsable et son conseiller, le DRH en l'occurrence». Sur les lieux hier, le collectif relevant de l'EPSP à répondu à l'appel de la coordination syndicale appuyé par l'UW UGTA pour mettre fin à la «hogra»et «l'injustice». Le mauvais comportement du premier responsable s'ajoute à « la gestion chaotique et catastrophique» ajoutent-ils. Les travailleurs venus des différents infrastructures hospitalières ont renoué avec la protestation en organisant un troisième sit – in après celui de jeudi et mardi derniers devant le bureau du responsable en chef. Une banderole mentionne: «départ immédiat du coordinateur», « hogra , injustice barakat»,» soutien avec les OP licenciés abusivement au nombre de sept». Une autre dénonce le «harcèlement envers les deux secrétaires». Le responsable de l'EPSP est accusé « d'avoir effectué des achats et des lots d'équipements défectueux ne répondant pas aux normes dont une partie à l'arrêt », ajoutant que « l'affaire des recrutements fictifs reste lettre morte entre les mains des responsables». Un malaise profond qui risque de rugir tel un volcan. Selon nos interlocuteurs avec à l'appui un communiqué «il est prévu au cours de la semaine prochaine une grève limitée de trois jours par semaine jusqu'à l'intervention des hauts responsables pour mettre fin à cette situation qui n'a que trop duré ». Il est à signaler qu' « une cellule de crise a été installée pour suivre les péripéties d'un tumulte » et une rencontre tripartie (DSP – UGTA – les représentants du Corps médical) a été tenue hier sans aucune décision prise ce qui a poussé les blouses blanches a interpeller le ministre de la Santé.