Difficile de connaître leur nombre exact malgré l'opération de recensement organisée dans chaque commune. De nombreuses familles des plus démunies cachent leur misère et se font discrètement aidées par des proches, familles, amis ou voisins dans une totale dignité et discrétion. Toutefois, pour cette année, 32 500 couffins seront distribués pour cette couche sociale, si dans d'autres communes l'opération se fait dans la discrétion où chacune des familles reçoit son couffin chez elle, ce n'est hélas pas le cas à Bouira ou dès la levée du jour, de nombreuses familles concernées font la queue au niveau du siège de l'APC dans l'espoir de récupérer le fameux couffin. Toutefois, une importante somme d'argent a été dégagée par les instances concernées à cet effet : 23 millions de dinars du budget de wilaya, 65 des différentes communes, alors que le ministère de la Solidarité prévoit plus de 3 millions de dinars et sept autres millions comme «don». Des bienfaiteurs de la wilaya. Par ailleurs, en plus du couffin de ramadhan, 13 restaurants de Rahma ouvriront leurs portes durant tout le mois sacré, 4 par des APC de Lakhdaria, Bouira, Aïn Bessem et Lakhdaria, 3 par le mouvement associatif et 6 autres par des bienfaiteurs, et ce au profit des nécessiteux, des voyageurs et autres. L'opération de distribution a bel et bien commencé dans plusieurs communes de la wilaya. En effet, pas moins de 10 000 couffins ont déjà été distribués alors que la DAS de Bouira a procédé à la distribution de 2 000 couffins hier et 500 autres par la Sonatrach au profit de plusieurs communes en difficulté, à l'instar de Ridan, Hadjra Zerga, Aghbalou, Mokrani. La commune de Zbzeber a distribué près de 200 couffins et 800 par celle d'El Esnam et 100 par l'Association Thadukli de Semmache. En revanche, il faut signaler que le nombre de couffins qui seront distribués ce ramadhan dépasse largement celui de l'année précédente, cela ne veut en aucun cas dire que c'est le nombre de nécessiteux qui a diminué, d'autant que la misère sociale causée par un chômage galopant et endémique ne cesse de croître. En revanche, la prise en charge des nécessiteux ne doit pas être seulement durant le mois de Ramadhan.