Le lancement en travaux d'un centre de facilitation pour le soutien des petites et moyennes entreprises (PME) est prévu à Souk-Ahras dès septembre prochain, a-t-on appris mercredi du directeur du secteur. Saci Bouaziz a également fait part du renforcement des structures de son secteur par la réalisation prochaine, à M'daourouch et Taoura, de deux centres destinés à valoriser les compétences dans le domaine de l'artisanat traditionnel. Le projet de réalisation du centre de facilitation a bénéficié d'une assiette foncière de 1 000 m2. Composé d'un ensemble de salles de conférences, d'internet et d'archives et d'autres pour l'accueil et l'orientation des porteurs de projets, la structure s'étendra sur une surface bâtie de 548 m2. Son principal objectif, selon M. Bouaziz, «sera d'inculquer aux futurs jeunes investisseurs une culture d'entreprise nécessaire à l'aboutissement de leurs parcours». Une enveloppe financière estimée à 28 millions de DA a été allouée à la réalisation de cette future structure d'aide aux jeunes entrepreneurs qui pourront «consulter à loisir les programmes mis à leur disposition par les différents organismes d'aide et les dispositifs de soutien à l'emploi», a-t-on assuré. D'autre part, dans l'optique de faciliter l'intégration des futurs diplômés du centre universitaire Mohamed-Cherif Messaâdia de Souk-Ahras dans la vie active, une rencontre de sensibilisation autour du lancement d'une entreprise, les possibilités qu'offre le secteur et le rôle du centre de facilitation, figure au programme d'action du secteur, a souligné M. Bouaziz. S'agissant des deux centres de valorisation des compétences, destinés à conforter l'implication de jeunes dans l'effort de développement de l'économie nationale, le même responsable a insisté sur l'importance de «relancer la floraison des métiers de l'artisanat pour lesquels la région de Souk Ahras est réputée». Une action qui pourrait, selon lui, avoir des «conséquences bénéfiques à plus d'un égard, et qui profiterait à la conservation des repères ethnographiques aussi bien qu'à la relance des petits métiers».