Surtout ne vous embarquez pas dans des spéculations générées par le titre de cette chronique. Et surtout n'allez pas croire que celle-ci sera entièrement dédiée à notre honorable entraîneur Rabah Saâdane. Puisque celui-ci est, contre vents et marées, décidé à rester à la tête de l'équipe nationale, nous allons, dès à présent, supputer sur les chances de notre qualification à la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations. Saâdane, indéboulonnable et même imposé contre sa volonté, voit les fiascos continuer et d'après ce qu'on a vu face à la Tanzanie, une équipe très faible il faut le dire, on s'en doute fort qu'on ira chercher des points en dehors de nos bases. Si on n'est pas arrivé à battre la Tanzanie comment le ferons-nous face au Maroc, une équipe autrement plus forte. On s'en doute même des capacités des Verts à battre la République centrafricaine. Seul Saâdane y croit malgré le très faible niveau affiché par l'équipe. Il bouché ses oreilles lorsque la sonnette d'alarme a été tirée et il n'en fait qu'à sa tête. La catastrophe est là mais l'inamovible Saâdane reste à la tête des Fennecs même s'il ne l'a pas demandé comme il vient de l'affirmer. Malgré le fiasco et le niveau alarmant de l'équipe, il ne compte pas jeter l'éponge. Lui seul croit en cette équipe dont les prestations laissent vraiment perplexe. Oui, Saâdane reste aux commandes et personne n'a le droit de le contester même si notre qualification est sérieusement compromise. Elle l'est et ce n'est pas lui qui va redresser la barre. Il reste encore cinq matchs à jouer, c'est-à-dire quinze points à prendre, mais le doute s'est installé et il faudrait un miracle pour se racheter. Après le match, Saâdane a même eu l'outrecuidance de dire «si c'est moi le problème, alors je pars». Le calice est bu jusqu'à la lie. Qu'il reste ou qu'il parte n'a plus désormais aucune importance. Même l'équipe nationale n'en n'a plus.