, La galerie Mohamed-Racim a abrité, avant-hier après-midi, le vernissage d'une exposition espagnol d'art contemporain. Intitulée «La lumière comme pinceau», cette exposition de photographies donne un large aperçu sur l'art contemporain espagnol. Cette manifestation est organisée par l'Institut Cervantès, en collaboration avec l'Union nationale des arts culturels (UNAC) a été inaugurée par le M. Smaïl Laboudi, représentant de la ministre de la Culture, M.Gabriel Bisquet, ambassadeur d'Espagne en Algérie et du représentant de Gas natural «Fenosa». En tout, ce sont pas moins de dix-sept œuvres du Musée d'art contemporain de la société espagnole qui sont accrochées aux cimaises de la galerie Racim. La série présentée, qui fait partie de la collection du Musée d'art contemporain Gas Natural Fenosta, riche de six cent œuvres, comprend des tableaux réalisés à partir de 1990 et conçus selon différentes techniques, allant de la peinture à l'huile à la photographie en passant par l'installation. Dans le catalogue de présentation, il est indiqué que l'exposition touche des thèmes allant de la figuration à l'informel, du langage conceptuel invitant à voir de l'intuition jusqu'à la limite conduisant à l'abstraction proprement dite. «Une évolution continue où l'expérimentation transforme l'image en lumière, voire l'utilise comme si c'était du papier sur lequel l'artiste reproduit son inspiration.» «C'est parce que la lumière, lit-on dans le catalogue en question est belle, fascinante et mystérieuse, parce qu'elle façonne la réalité et elle est indispensable à la vie, puisque rien ne serait visible sans elle. Et, surtout, parce que l'Univers entier est à la fois lumière et obscurité. Crée à partir des deux, la lumière est l'antichambre de la vie et éclaire l'esprit. La lumière est la frontière entre le concret et l'abstrait, la matière et le néant, l'ordre et le chaos, le jour et la nuit. Elle est métaphore de la connaissance, de toute genèse et de tout processus créateur. La lumière est donc à la fois énergie et métaphore de transformation.» Plusieurs artistes exposent leur oeuvres. Des œuvres parlantes où la lumière occupe une place de choix. L'artiste Angel Mateo Charris présente une huile sur toile intitulée «le chasseur des tempêtes» où l'on peut apercevoir un homme vêtu d'une cape, cigare à la bouche, adossé sur une plaque signalétique. Pour sa part, Carlos Canovas livre une production «Port de Santander», faite en gelatino -bromuro d'argent. Alberto Pina, a opté, pour sa part, pour une huile sur toile intitulée «L'escalier romain». A travers «Fleuve jaune», l'artiste Xaquin Chaves lève le voile sur une technique mixte sur toile. Surfant entre le figuratif et l'abstrait, tout un monde chaotique se donne à voir avec beaucoup d'intérêt. La photographie se décline à travers des oeuvres abstraites, signées par Ricky Davila, Ana Fernandez et Vari Caramès. Les plasticiens Luis Fega et Xavier Grau proposent des acryliques sur toile très dépouillée. Il est à noter que cette remarquable exposition s'étalera durant une semaine au niveau de la galerie Racim avant de faire une autre escale à partir du 8 novembre 2010 au Musée national Ahmed-Zabana d'Oran.