L'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle ne dispose plus que de deux jours de kérosène en raison de l'assèchement partiel de l'oléoduc desservant la région parisienne, a-t-on appris vendredi auprès de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). La grève dans les raffineries pétrolières contre la réforme des retraites menace l'approvisionnement des aéroports parisiens même si Orly dispose, selon l'opérateur de l'oléoduc, de 17 jours de stocks. «Jusqu'à lundi, Air France n'a pas à s'inquiéter», a dit un porte-parole de la DGAC, ajoutant que la situation était la même pour toutes les compagnies. La Tribune rapporte sur son site internet, citant des sources du secteur aérien, que Shell n'a plus de carburant à Roissy, que Total est au bord de la rupture mais qu'Eni en a encore. La DGAC a émis une consigne vendredi visant à réserver les stocks de carburant de Roissy aux avions au départ.