Cette situation a favorisé, selon les habitants, la propagation des maladies infectieuses, notamment celles transmissibles par les insectes, principalement les moustiques. Si ce constat est évident dans les vieilles cités, il n'en demeure pas moins qu'il est aussi présent dans les nouveaux regroupements urbains. L'exemple le plus frappant est celui des cités récemment construites à la nouvelle ville Adda-Benada. Ce genre de problème se reproduit de façon presque systématique et ses conséquences sur la santé des citoyens et leur cadre de vie s'aggravent de plus en plus. Les collectivités locales ne semblent pas en mesure de régler ce problème et les efforts, mis en œuvre jusque-là, ont prouvé leurs limites. Pour qui est de l'entretien des espaces communs dans les cités, la wilaya a engagé, dernièrement, une opération de réhabilitation des vieilles cités financée par le fonds de wilaya qui a débloqué une enveloppe financière considérable. Cette initiative avait pour objectif de soumettre ces vieux immeubles à une véritable toilette interne et extrême avant de confier la gestion des espaces communs remis en état aux comités de quartier. Cet objectif s'est arrêté à mi-chemin, en raison de l'absence du suivi dans la gestion de ce type d'opération. La nouvelle ville Adda-Benada qui avait constitué le chantier-pilote pour ce projet constitue le parfait exemple de l'inefficacité de tels procédés étant donné que l'état des espaces communs dans cette nouvelle ville n'est pas moins critique qu'il y a 12 ans. Que dire aussi des autres que l'on a confiées à des administrateurs de biens et qui ne sont pas épargnées par ce genre de problèmes. Durant l'été, la propagation des MTH est importante, et l'absence de mesures préventives sérieuses se fait cruellement ressentir sur le terrain. En tout état de cause, l'on espère que cette préoccupation majeure des citoyens de la ville de Relizane sera prise en charge dans les jours qui viennent.