L'émirat d'Abou Dhabi se dote à son tour d'une zone franche industrielle. Par ce biais, l'émirat pétrolier veut réduire sa dépendance économique aux seules exportations de pétrole. La zone franche industrielle d'Abou Dhabi s'étendra dans un premier temps sur 50 km2 mais à terme elle est prévue pour couvrir 400 km2. Les entreprises étrangères pourront sans restriction détenir 100 % de leur capital. Les responsables de la zone franche souhaitent accueillir en priorité des industries lourdes comme des aciéries, et des industries mécaniques. Pour attirer les investisseurs, Abou Dhabi a fait le nécessaire : la zone franche sera reliée au port Khalifa qui doit fonctionner à partir de 2012, aux aéroports d'Abou Dhabi et de Dubaï tandis qu'un réseau routier et ferroviaire est en chantier. Abou Dhabi était le seul membre des Emirats arabes unis à ne pas encore disposer d'une zone franche. La première a vu le jour à Dubaï, en 1985 à Jebel Ali, et elle est devenue depuis cette date un pôle industriel et une zone de réexportation. Abou Dhabi veut suivre cet exemple et a, donc, lancé un plan de développement, afin de réduire, d'ici 2030, sa dépendance aux exportations pétrolières. Un développement financé justement par la manne des revenus pétroliers.