Ce choix s'inscrit dans le cadre de la promotion des objectifs de l'initiative de la Tunisie de proclamer 2010 année internationale de la jeunesse dans le but de faire face à l'impact multidimensionnel des nouvelles technologies sur le comportement des jeunes dans leur vie quotidienne. En effet, selon le site Web officiel dédié à cet événement, cette manifestation constitue un espace de rencontres et d'échange pour les bonnes pratiques et expériences en matière de participation des jeunes pour le développement et la mise en œuvre des résultats du Sommet mondial sur la société de l'information «SMSI Tunis 2005», afin de garantir l'implication de l'ensemble des pays du monde, notamment africains, dans la conception de la société de l'information et l'accès global au nouveau savoir. Ces assises ont rassemblé plus de 700 participants. Plusieurs décideurs, représentants d'organisations internationales et patrons de sociétés IT de renommée internationale, ont été désignés panélistes, à l'instar John Davies, vice-président Intel Corporation, Yves Gassot, directeur général de l'IDATE, Gorges Sadovsky, membre au conseil d'administration ICANN et Sayed Hashish, directeur général North Africa East Méditerranean de Microsoft. De hauts responsables et officiels gouvernementaux en charge des TIC ont aussi participé aux travaux des cinq panels thématiques. Des communications ont été présentées par Mohamed Naceur Ammar, ministre des Technologies de la Communication de la Tunisie, Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication de l'Algérie, Hamadoun Touré, secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications (UIT) et Donald Kaberuka, président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD). Les participants aux «ICT4 all forum Tunis+5» ont adopté une série de recommandations dont la première souligne l'importance de favoriser, dans les pays émergeants, la mise en place des dispositifs techniques et réglementaires pour la protection des données personnelles, l'accès des jeunes à l'Internet, la multiplication des opportunités d'emplois pour les jeunes et le renforcement de la protections des juniors contre la mauvaise utilisation de l'Internet. C'est pourquoi le développement d'un «savoir-faire digital» dans le sens large et le renforcement de l'alignement de tous les pays africains à cette nouvelle tendance s'avèrent plus que nécessaires. Une autre série de recommandations plaide pour le développement de contenus à haute valeur ajoutée et, surtout, une consolidation du rôle de l'éducation en matière de cohérence avec les besoins du marché du travail pour garantir l'employabilité des jeunes diplômés dans le domaine des TIC. Cette étape doit être soutenue par l'invitation des organisations internationales à mettre en œuvre des programmes de coopération ciblés sur le développement des ressources humaines basées sur l'exploitation de plates-formes coopératives et les mécanismes de transfert technologique. Les infrastructures des télécommunications en Afrique devraient, par conséquent, être renforcées, notamment en termes de haut débit, de qualité de services et de couverture. Le contexte économique des TIC a été, également, abordé durant cet événement. Des solutions ont été proposées par les participants au panel écosystème. Ils ont exprimé des points de vue qui convergent tous vers le mise en œuvre des mécanismes d'adéquation entre la production des stratup et les marchés porteurs, la combinaison des liens efficients entre la formation, la recherche et la production et la création de structures intermédiaires pour la médiation entre les entreprises et les chercheurs. Malgré un taux d'alphabétisation faible et un manque d'infrastructures appropriées flagrant, la question des TIC, en général, et de l'Internet, en particulier, reste d'actualité en Afrique, mais l'accent doit être placé sur des initiatives d'entreprenariat visant à encourager une utilisation réaliste et responsable des TIC. Le développement de l'identité numérique sur le Net mérite plus d'attention. Et l'implication de tous les stakeholders (parents, enseignants, écoles, autorités politiques, ...) doit être productive pour la société.