Bien que Algérie dispose de potentialités importantes en plasturgie, elle demeure largement dépendante des importations. L'agence Ubifrance pour le développement international des entreprises souligne à ce sujet que sur un million de tonnes de plastique utilisé par an, seule la moitié est transformée en Algérie alors que le reste, qui est un produit fini, est importé d'Asie et d'Europe. Or, les exportations totales mondiales de la position 39 du SH2, à savoir les plastiques et produits plastiques, avaient atteint 181 milliards en 2002, cela représente donc un marché extrêmement important et en très forte croissance. Les exportations algériennes sont de l'ordre de 555 000 dollars durant la même période et pour cause des sociétés de production et de transformation plastique, qui sont assez rares et qui en particulier exportent des montants négligeables alors que leurs capacités sont sous- utilisées, indique-t-on. A cet effet, il faut savoir que l'Algérie dispose pourtant d'un atout impressionnant pour la plasturgie pour laquelle l'industrie plastique qui reste utilisée à hauteur de 30% compte tenu des besoins de modernisation et de renouvellement des équipements existants. Pour le secteur privé, il détient des capacités largement supérieures à celles des établissements publics. Or, cette filière est dominée par certains opérateurs privés, à titre illustratif K-Plast, STPM, mais toujours est-il le secteur de plasturgie demeure encore faiblement développé notamment dans le créneau de la sous-traitance industrielle. Dans ce chapitre, il est important de relever que les importations en matière de plastique ont atteint durant l'année 2008 plus de 600 millions de dollars, soit une hausse de 32,73% par rapport à 2007. La France reste le premier fournisseur de Algérie après l'Espagne, l'Italie et l'Allemagne. Les importations de machines et appareils pour le caoutchouc et des matières plastiques ont coûté à l'Etat 74 millions de dollars en 2008, informe-t-on.