Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad appelle les grandes puissances à lever les sanctions imposées à son pays si elles veulent voir aboutir les négociations nucléaires. Après deux jours de pourparlers à Genève, entre l'Iran et les cinq membres du Conseil de sécurité plus l'Allemagne, les négociations se sont achevées mardi sur la promesse d'un nouveau rendez-vous, fin janvier à Istanbul, en Turquie. L'essentiel, sans doute, était que les discussions vont se poursuivre avec l'Iran. Un nouveau rendez-vous a, d'ailleurs, été pris fin janvier à Istanbul. A dire vrai, c'était là le résultat le plus attendu. Personne n'imaginait véritablement autre chose au cours de cette reprise du dialogue après quatorze mois d'interruption. On tablait sur l'établissement d'un calendrier permettant de maintenir le fil entre la communauté internationale et le régime de Téhéran. Les pourparlers de Genève ont, donc, rempli leur office. Le médiateur européen, Catherine Ashton, les a même qualifiés de «substantiels et détaillés». Il faut, toutefois, noter que les problèmes de fond demeurent. Selon les participants, il reste tout à faire sur les points essentiels. L'Iran veut obtenir que son droit au cycle de combustible nucléaire, incluant l'enrichissement d'uranium, soit pleinement reconnu. C'est là où le bât blesse car les partenaires de Téhéran veulent avant toute chose obtenir des garanties d'un développement à usage strictement pacifique. Des garanties à apporter par le biais des inspections sur place faites par l'agence de Vienne.