Ils ont recruté un entraîneur brésilien qui a failli être présenté comme le dépositaire légitime de toutes les grandes prouesses du football de ce pays. Al Jazeera a été invité à Constantine avec toute sa batterie de bourrage. Puis coup de barre sur la tête. A Aïn Témouchent, la correction subit par le MOC et son Brésilien a été très sévère. Très amère aussi pour les supporters qui ont failli tomber en syncope à l'occasion du match disputé à Constantine contre la JSMS, l'autre lanterne. Du coup, le brésilien a annoncé sa démission mais les dirigeants gardent toujours patience. Ils annonceront par la suite que leur coach restera en fonction et dans les coulisses, on parle même d'un ultimatum dés la prochaine sortie. A l'autre bout de la wilaya, ce sont les Khroubi qui plongent de plus en plus dans les abysses. On a commencé par agresser le président débarqué par M. Aberkane qui est pourtant connu pour sa retenue et ses jugements toujours de bon sens. La dernière défaite subie à domicile a été ressentie comme un véritable séisme mais le respectable Tebbib toujours dans le rôle de pompier n'a pas jeté le tablier. Au contraire, c'est le président qui claque la porte tout en accusant son entraîneur de l'avoir méprisé. C'est le monde à l'envers et c'est aussi la rançon de l'arrivisme. Pourquoi le président Milia a-t-il été gommé ? D'aucuns ont le droit de ne pas l'apprécier mais qu'ils le veuillent ou non, il a été l'auteur de l'accession et des maintiens mérités. Ah cet arrivisme qui caractérise malheureusement la scène footballistique dans une wilaya devenue l'otage de l'opportunisme qui semble avoir mis les principes élémentaires dans des tirelires ! N'est-ce pas que chez l'autre voisin, le CSC des gens se sont investi dirigeants ou président pour ensuite démissionner en bloc et annoncer qu'ils mettent en vente leurs actions au plus offrant. Comme si on était dans un marché de bestiaux. D'ailleurs en matière de principes, il y a de quoi perdre tous les repaires. Sinon comment comprendre que deux dirigeants se chamaillent devant tout le monde au ministère de la Jeunesse et des Sports, jusqu'à se faire expulser, couvrir le club de ridicule, et menacer ensuite de recourir à la justice l'un contre l'autre ? Et puis, les voilà venir la main dans la main tenir une conférence de presse pour annoncer leur démission et mettre leurs actions en vente. Sans se soucier du mal qu'ils portent au club, à ses supporters et à toute une ville. En fait, cette démission ressemble à une autre manœuvre. En effet, le club ayant annoncé que les sommes revenant à ces trois acteurs est disponible, ils tergiversent en espérant peut-être renverser la situation. Cet ultime acte de la triste pièce théâtrale clubiste doit justement sonner le réveil de tous les supporters sincères du CSC car c'est leur devoir de le protéger. Il n'est pas demandé de recourir à la violence comme le prônent beaucoup d'entre eux. Ils doivent seulement continuer de supporter le mieux possible cette association et de veiller à ce que tous les opportunistes la laissent tranquille. Son environnement n'a pas besoin d'être pollué d'avantage. Jusqu'à présent, le parcours du CSC est exemplaire. Nul n'a le droit d'étouffer cet espoir qui grandit chaque semaine et Constantine ne mérite pas une autre désillusion. Pour peu que les autorités de la wilaya apportent leur soutien en bloquant la rapacité qui gangrène aussi bien le CSC que l'ASK, les rêves sont permis. H. Tafer A voir n Sport + : Manchester City-Everton à 21h