Au moment où le débat s'emballe sur la défaillance enregistrée dans l'évacuation des eaux pluviales avec notamment la défectuosité des avaloirs, certains quartiers du centre ville croulent sous les eaux pluviales dès que les premières averses commencent à tomber. C'est le cas notamment du passage Thierry qui accueille les écoliers du CEM Bencheneb mais aussi ceux de l'Ecole Paramédicale. Au milieu de ce passage se trouve un avaloir d'évacuation des eaux pluviales qui est bouché depuis des années maintenant. Les riverains disent pourtant « l'avoir signaler à plusieurs reprises au secteur urbain El Emir mais en vain. » De fait, les eaux pluviales y stagnent pour former un lac d'eau usée. Il est à rappeler qu'une commission de wilaya chargée du contrôle de l'opération des 1.000 avaloirs réalisés en 2004 à Oran-ville, « sera installée prochainement », a annoncé jeudi, le wali au cours d'une séance de travail avec les élus de cette collectivité locale. La mise en place d'une telle structure « s'est imposée au vu de la défectuosité du réseau d'évacuation des eaux pluviales constatée à la suite des précipitations enregistrées ces dernières 48 heures à Oran », déclarait ainsi le responsable de l'exécutif de la wilaya. La commission d'enquête, qui sera placée sous la responsabilité du directeur de l'hydraulique dont la structure a réalisé 800 avaloirs à l'indicatif de son secteur, sera notamment chargée « de vérifier la concrétisation effective de ces équipements préalablement au règlement des factures des entreprises réalisatrices. » Deux cents autres avaloirs ont été réalisés par la commune d'Oran et financés par son propre budget.