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Une fête, des rites et des réjouissances
Nouvel an berbère à Tipasa
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 01 - 2011

, La célébration de Yennayer, le nouvel an berbère (qui correspond cette année à 2961, selon le calendrier agraire) est, chez les familles chenouies de la wilaya de Tipasa, tout un rituel auquel on se consacre trois jours durant avec, à la carte, un menu spécial et une soirée bercée par des contes et des légendes fantastiques.
Le passage à la nouvelle année est, pour les Ichenouiyenes, une fête ancestrale très importante que l'on prépare une semaine à l'avance, en particulier dans les zones rurales où les femmes procèdent au chaulage des maisons et à l'achat de nouveaux ustensiles de cuisine en terre cuite pour préparer de délicieux
mets. En ville, les commerçants, pour qui la fête est l'occasion de faire de bonnes affaires, se mettent aussi de la partie en exposant le meilleur de leurs fruits oléagineux (noix, noisettes, amandes et autres cacahuètes) sans oublier les confiseries diverses et les paniers composés de fruits.
L'autre rite entretenu par les habitants du Chenoua et des autres localités berbérophones de la wilaya, est celui de la cueillette des plantes odorantes et désinfectantes que l'on veillera à déposer à l'entrée des demeures afin de fructifier et nettoyer les lieux en se préparant à sortir des longues nuits hivernales où toutes les provisions ont été consommées.
Ce rituel veut que les patios soient décorés et parfumés pour éloigner
les mauvais esprits «qui errent dans la nuit».Yennayer est une fête familiale par excellence où la place de l'enfant est prépondérante en ce sens que celui-ci est au centre de la cérémonie au cours de laquelle il reçoit un petit panier, confectionné en osier, plein de victuailles, de sucreries et de fruits oléagineux pour aborder symboliquement le nouvel an de manière spéciale en étant surtout rassasié.
La grand mère ou la mère, selon les traditions locales, veillera à ce que tout le monde, membres de la familles et autres convives du voisinage, terminent la soirée repus, pour aborder le nouvel an en pleine forme.
Certains ustensiles de cuisine resteront pleins de nourriture jusqu'au petit matin pour, dit-on, alimenter les «esprits positifs». Selon Mme Rabiâ Nedjar, une native du Chenoua qui veille à perpétuer les traditions culinaires locales, le rituel du cœur de palmier, parfait symbole de Yennayer dans le Chenoua que les parents, accompagnés des enfants, vont chercher dans la nature, est aussi consacré durant cette fête.
Le sacrifice du coq (Asfel) qui agrémente le plat de Berkoukès, accompagné de boulettes confectionnées à base de céréales et de diverses plantes et épices «tikerbabine», de crêpes et de galettes spéciales est une tradition qui se perd, laissant peu à peu la place à l'achat d'un poulet pour faire dans la simplicité et la modernité.


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