Durant les heures de pointe, notamment vers midi et à la sortie des écoles et du travail, la situation devient infernale et il faut s'armer d'une sacrée patience pour ne pas céder à l'énervement et aux provocations de certains automobilistes peu scrupuleux. La pause déjeuner est une course contre la montre, car le père de famille récupère ses enfants à la sortie des établissements scolaires, regagne son domicile pour le repas en commun et refait le chemin inverse pour déposer sa progéniture et reprendre son poste de travail. Les feux tricolores installés durant les années 1980 sont devenus obsolètes et tombent souvent en panne, créant des dépassements inadmissibles. Dans ce contexte, les feux tricolores du boulevard Mohamed-Khemisti, boulevard Sidi-Abed ne sont pas fonctionnels depuis plus d'une semaine au grand dam des automobilistes et des piétons. Le problème de la maintenance de ces équipements reste posé. A qui incombe cette mission ? Les agents de la Sûreté urbaine effectuent un travail titanesque pour réguler la circulation au niveau des avenues, boulevards, carrefours, sachant qu'ils subissent les aléas des intempéries. Les autorités locales gagneraient à se pencher sur ce dossier stratégique en exigeant une réactualisation du plan de circulation de la ville par une commission multidisciplinaire de professionnels qui devra prévoir des feux tricolores à la cité des Grenadiers, aux carrefours de la place, de la remonte et vers l'hôpital, etc. Les panneaux de signalisation sont à revoir ainsi que les espaces de stationnement des véhicules. Une équipe de maintenance des feux tricolores doit être opérationnelle dans les meilleurs délais.