Selon le commandant Ahmed Medah, chargé de la communication, ces journées ont été animées par des experts du Craag (Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique), des cadres de la DGPC. Durant la première journée, les participants ont débattu des sujets suivants : l'aléa sismique et la carte sismotectonique, la vulnérabilité des sites et des bâtis, les effets du site topographique et géologique, les instruments de mesure et l'intégration des données sismiques dans un système d'information géographique ( SIG). Pour ce qui concerne la deuxième journée, il a été procédé à la réglementation de la loi 04/20/ du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable. Un autre volet a été consacré à la sismicité en Algérie, plus précisément la classification des séismes, leur distribution géographique et leurs relations avec la tectonique des plaques, les répliques, les notions de faille, les ondes sismiques. Ceci en sus des études sur la réduction de la vulnérabilité, la gestion du risque sismiques. Toutefois, des films sur le séisme de Chlef en 1980 et celui de Boumerdès en 2003 et les simulateurs sismiques ont été projetés. La journée a été clôturée par des discussions et des débats sur la problématique des risques majeurs en Algérie. En ce qui concerne la troisième journée, elle a été consacré entièrement à la présentation de l'état d'avancement du projet initié par la sous-direction des risques majeurs sous le thème «la réduction des risques sismiques» . Ce genre d'études relève une importance particulière. Dans le but d'épargner le parc immobilier dans le pays et d'éviter les dégâts humains. Notamment que l'Afrique du Nord a été régulièrement secouée par des tremblements de terre puissants et meurtriers. Pour rappel, le séisme de Boumerdès du 21 mai 2003, avec une magnitude de 6,8 a engendré 2 300 morts et plus de 10 000 blessés.