La pluviométrie en cet hiver fut des plus généreuses, pour les uns, sinon pour la majorité ayant étanché leur soif y compris les agriculteurs ayant retourné le sol à l'automne, mais combien révélatrice des tares de certains ayant cru aux vertus de la sécheresse. Ainsi va-t-il du craquement des couches des bitumes posées à même la terre et de l'affaissement pur et simple des chaussées en certains endroits, comme c'est le cas au point kilométrique 50, sur la RN 6 peu avant Douala, ou après selon la direction prise. Cependant, si le tapis s'est fendu pour laisser une crevasse dangereuse et un virage impraticable où le plus sage des automobilistes pourrait y laisser ses carcasses dira un usager, la qualité du travail laissant à désirer, la chaussée n'a pas tenu à l'infiltration des eaux pluviales et les vices dans la réalisation ont été révélés par la pluie salvatrice», ajoutera-t-il et de citer d'autres cas de «tromperie dans la qualité des travaux» pour laquelle, «l'opérateur devra assurer et assumer cette responsabilité aux conséquences lourdes, tant pour la vie du citoyen en perpétuel danger que pourle Trésor public, poursuivra-t-il. Dans le milieu urbain, ce sont les raccommodages qui ont sauté par plaques entières, déposées dans les contrebas de chaussée ou empêchant le ruissellement des eaux. S'il faut y ajouter le débordement des eaux usées dû à des regards obstrués et bouches béantes remplies de détritus, le spectacle n'est guère reluisant et l'environnement est altéré, se plaint un citoyen au vu des eaux boueuses et bourbeuses teignant à l'indigo un goudron noir de l'asphalte mal posé. «Ces manquements aux règles élémentaires et exigences contractuelles freinent le développement harmonieux et ternissent le réseau agressé», dira le citoyen, et de conclure, vivement une rigueur pour éviter des périls.