76 étudiantes résidantes à la cité universitaire Nahass Nabil de Constantine ont été évacuées au service des urgences du centre hospitalo-universitaire de Constantine, très tôt au cours de la journée d'hier, souffrant de malaises survenus durant la nuit de lundi à mardi, vers 4 heures du matin. Au service des urgences du CHU de Constantine, où une bonne douzaine de médecins réquisitionnés pour la circonstance étaient mobilisés ainsi que plusieurs infirmiers, et après les premiers examens effectués, il s'est avéré qu'il s'agissait de cas d'intoxication alimentaire probablement dus à la consommation de produits avariés. Quoi qu'il en soit, sur les 76 étudiantes admises à l'hôpital, 43 d'entre elles, et après une demi-heure d'observation, ont été « libérées » et ont pu retourner à la résidence universitaire en question, indiquent des infirmiers qui secondaient les médecins consultants. Cependant, ajoutent-ils, le reste des cas d'intoxication, soit 33 étudiantes, ont été retenus pour observation, sachant que c'est au fur et à mesure qu'elles arrivaient aux urgences qui les orientaient vers le service infectieux. Ainsi, selon les indications de la cellule de communication de la protection civile, c'est suite aux appels reçus de la cité Nahass Nabil pour une intoxication collective, qu'ils ont commencé les premières évacuations vers 7 heures du matin, à l'aide de six ambulances médicalisées avec à leur bord 7 médecins et 17 agents, ceci après avoir mis en place une cellule médicale d'urgence pour la prise en charge des malades. Selon des étudiantes rencontrées au CHU, « c'est à partir de 4 heures du matin que plusieurs d'entre nous ont commencé à se réveiller et avoir des vomissements, des diarrhées, des faiblesses, des douleurs abdominales, etc. ». Et tout de suite « nous avons pensé à ce qu'on nous a servi au dîner, à savoir du riz au poulet et des gâteaux que nous soupçonnons en premier ». Toujours est-il que jusqu'en début d'après-midi, trente-trois jeunes étudiantes étaient toujours sous surveillance jusqu'au résultat des analyses qui sont en cours.