Les rapports entre le maire et la section syndicale UGTA de l'APC de Constantine se dégradent, au point où, le secrétaire général de cette dernière a demandé, sous le sceau de l'urgence, « une ultime réunion de conciliation sous les auspices des services de la wilaya, pour régler le contentieux entre les deux parties, avant l'ultime recours à l'exercice du droit syndical prévu par la loi, à savoir la grève ». M. Zemmouri, secrétaire général de la section syndicale UGTA de l'APC, qui nous a remis une copie de la correspondance qu'il a adressée le 3 février courant au maire avec ampliation au wali et au chef de la daïra de Constantine, reproche au président de l'APC « de garder un silence pesant sur les demandes répétées de son syndicat pour le règlement des doléances des travailleurs, qui lui avaient été présentées au cours des réunions tenues entre les deux partenaires le 7 juin et le 8 octobre derniers, en lui rappelant que jusqu'à présent, le procès-verbal sanctionnant cette réunion, au cours de laquelle le maire avait pourtant donné son accord pour le règlement de tous les problèmes évoqués, n'a pas été paraphé. Ce qui permettra de mettre un terme à ce conflit », affirme le secrétaire général de la section syndicale UGTA qui, dans sa lettre, annonce « que faute de quoi un mouvement de grève pourra être immédiatement déclenché ». Aussi, dans une dernière requête, il « demande au maire de faire preuve de responsabilité et faire en sorte que la réunion de conciliation aboutisse à un résultat positif pour apaiser la colère des travailleurs qu'il n'arrive plus à contenir ». Pour rappel, l'APC de Constantine est l'objet, depuis quelques semaines, d'une enquête déclenchée par la brigade économique de la Sûreté de wilaya autour de la gestion des oeuvres sociales, comme annoncé lors de notre édition du 2 février dernier.